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VLZ Profile, le spot LED à couteaux par Vari-Lite

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Sur le marché actuellement frétillant des gros projecteurs à LED de forte puissance sur lyres asservies, Vari-Lite présente sa gamme VLZ. Nous avons testé le spot à couteaux VLZ Profile.
Un beau bestiau très complet équipé d’une source LED blanche de 620 W et d’un zoom extra large, 8° – 50°, offrant tout ce qu’on attend d’un luminaire spot professionnel, avec un module de découpe asservi. Nous étions impatients de tester cette machine.

Installé dans le Showroom de LA BS où nous faisons tous nos tests, le VLZ Profile se présente sous la forme d’une belle grosse lyre trapue et compacte d’un design très élégant. Sa large lentille frontale domine un capot parfaitement ajusté, aux angles tranchants et aux courbes lisses.
On va le démonter, juste pour voir… y fera moins le malin…

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La machine pèse 42 kg, ce qui n’en fait pas un poids plume mais rappelons-nous qu’il s’agit d’une machine de forte puissance, dotée de fonctions très avancées.
Nous verrons d’ailleurs que ce poids est parfaitement justifié par une construction interne extrêmement solide est bien étudiée.

Le moteur led de 620 W délivrant une lumière blanche de 8000K avec un IRC de 70, se présente intégré dans un boîtier compact dans lequel les composants source se trouvent collimatés par de l’optique de précision, et montés sur un système régulant sa température via un réseau de radiateurs et de caloducs ventilés.

La boîte à lumière enfermant la source et la refroidissant. On voit ici les caloducs en cuivre qui parcourent la boîte à lumière et le ventilateur supérieur.

Ce que l’on peut apercevoir de la sortie de lumière, avec l’optique qui travaille le flux du moteur LED pour le diriger sur les effets de la machine.


Le démontage de la tête utilise deux vis cruciformes et imperdables pour chaque capot. Ils sont maintenus en sécurité chacun par une petite élingue et un petit mousqueton qui s’enlève très facilement pour pouvoir démonter complètement les capots et travailler tranquillement dans la tête de l’engin.

La tête libérée de ses capots

Ce qui frappe dès le démontage de la tête c’est la solidité avec laquelle est envisagée la construction du squelette qui permet d’assurer une rigidité absolue de l’alignement des modules. Exit les petits morceaux de tôle pliés, au profit d’un squelette parfaitement usiné, solide et épais. C’est la grosse classe !

La conception interne de la tête se résume en quatre secteurs. L’arrière constitué par le bloc source, est maintenu sur la carcasse du projecteur par huit vis et quelques connecteurs. Deux ensembles de câbles assurent d’une part la gestion moteur led, et d’autre part, la gestion de son refroidissement.
Après la boîte à lumière, deux modules extractibles comportent la plupart des effets. Le premier après la sortie de la source de lumière, reçoit de tous les éléments de colorisation et d’effets graphiques. La trichromie à trois doubles filtres de couleur (CMY) est complétée par un CTO qui fonctionne linéairement sur le même principe.
L’entrée dans le faisceau des filtres est découpée en léger croissant de lune et leur teinte dichroïque est tramée par secteurs pour une introduction régulière, fluide, et progressive.

Les filtres dichroïques de la roue de couleurs sont collés bord à bord pour permettre une fluidité dans la continuité du passage des couleurs et pour pouvoir créer des effets bicolores dans le faisceau. Tous les gobos des deux roues, fixes et tournants, sont en verre. La roue d’animation en métal strié s’intègre entre les deux roues de gobos.

Le module de trichromie

Les deux roues de gobos.


Le deuxième module est celui qui concerne la découpe asservie et l’iris. Les quatre lames et leur double motorisation sont montées sur un plateau rond qui peut tourner en fonction des besoins d’orientation de tout le plan de la découpe. Le fonctionnement mécanique est assuré par quatre moteurs d’un côté et quatre de l’autre. Deux lames étant motorisées et montées sur un côté, et les deux autres, sur l’autre.

Le module de couteaux

Les mouvements des moteurs sont relayés par des petites courroies crantées qui transmettent la rotation de l’axe aux lames. L’élément sensible que représente une découpe asservie dans un projecteur de forte puissance pose essentiellement problème en termes de chaleur. Le métal chauffe et se tord jusqu’à éventuellement mettre à mal le bon fonctionnement de ces fins et rapides couteaux. Le module du VLZ est équipé d’une petite turbine qui vient refroidir le cœur de cet élément pour lui assurer un fonctionnement fiable et durable. Un bel élément très bien construit.

Ces deux modules sont fixés au projecteur dans des rails latéraux qui guident leur insertion et leur ajustement avec grande précision. Ils sont maintenus en place par des petites vis, une de chaque côté, que l’on prendra soin de ne pas perdre au démontage. Le raccordement électronique à ces deux modules est assuré par deux connecteurs Sub-D de belle taille dont le maintien en place est également sécurisé par de petites vis sur chaque connecteur.

La partie avant de la tête avec focus et zoom, ainsi que les deux filtres Frost. Sur le côté l’une des cartes qui gère les drivers des moteurs.

La partie avant de la lyre comporte l’élément zoom / focus mais aussi le prisme et les deux filtres Frost, positionnés sur des bras motorisés leur permettant de s’introduire dans le chemin optique ou de s’en retirer.
Cette partie n’est pas démontable mais parfaitement accessible pour la maintenance et le nettoyage. On note que tous les éléments optiques situés aux alentours du focus et du zoom sont eux-mêmes motorisés avec ces éléments pour pouvoir être introduits dans le faisceau quelle que soit la position du focus ou du zoom.
Il est donc possible sans aucun compromis d’avoir les filtres Frost ou le prisme à toute ouverture de faisceau 7° ou 50°. De part et d’autre de la partie avant se trouvent les cartes de drivers des moteurs internes de la tête.

Qu’est-ce qu’il a dans les bras ?

Le démontage des bras nous révèle une construction assez classique avec d’un côté la motorisation du tilt et son entraînement par courroie. Ici pas de galet tendeur venant assurer la tension de la courroie mais tout le bloc-moteur tilt est lui-même monté sur un support tendu par des ressorts assurant la précision nécessaire de l’ensemble. Sur l’autre bras se trouve la carte électronique de gestion pan et tilt, et sur la partie basse le moteur du pan dont la courroie circule dans la partie basse de l’étrier de la lyre, jusqu’à l’axe central. Deux faisceaux de câbles bien fournis traversent les bras pour arriver jusqu’à la tête. D’un côté celui qui concerne exclusivement la boîte à lumière avec la gestion LED et ventilation de la source, et de l’autre côté, tout ce qui concerne la motorisation interne des effets de la lyre.
La base se démonte en retirant 14 vis et quelques rondelles qu’il conviendra également de ne pas perdre si on envisage une intervention dans le pied. Elle renferme très classiquement un bloc d’alimentation à découpage, un bloc de filtrage d’alimentation et de régulation, et de part et d’autre, le panneau de connecteurs, en vis-à-vis avec le menu display et sa carte électronique qui gère également l’interprétation DMX de toute la lyre. Le socle de la machine comporte de quoi clipser, comme à l’habitude chez Vari-Lite, les deux tringles sur lesquelles viennent se fixer les clamps d’accroche. Un anneau intégré reçoit l’élingue de sécurité.

Globalement, cette lyre est extrêmement bien construite. Et si l’on peut tout désosser à l’aide d’un seul tournevis cruciforme, le seul bémol que je retiendrai est le nombre important de toutes ces vis minuscules et de plusieurs tailles, qu’il faut retirer pour démonter le moindre élément interne. Assurez-vous de les repérer et les trier pour pouvoir tout remettre en place… La maintenance courante en tournée comme ça se fait souvent, sur un coin de flight à la lampe frontale, va être compliquée à envisager.
A l’heure où la plupart des fabricants ont opté pour de nombreuses solutions techniques de types « quart de tour » avec des vis imperdables, et même bien souvent des solutions ne nécessitant que l’action des doigts sans outillage pour défaire les connecteurs et extraire des modules, Vari-Lite fait un choix un peu surprenant pour une machine qui est clairement calibrée pour prendre la route. Dommage

Menu et display

L’afficheur. On remarque le bandeau d’état, en haut, qui donne toujours des infos sur la configuration actuelle de la machine.

L’afficheur est constitué d’un petit écran à côté duquel 6 boutons viennent donner l’accès aux commandes. Le menu très clair et limpide permet d’accéder à toutes les fonctions classiques sur une machine de ce genre. L’adressage, le mode de la machine, tous les paramétrages réseau pour le fonctionnement en Art-Net, les fonctions de test, les retours de messages d’erreurs éventuels, les opérations de calibrage diverses et variées pour tous les moteurs, l’accès manuel aux fonctions, etc.

La machine se pilote en DMX en deux modes possibles. Soit en 54 soit en 61 canaux. Le mode le plus étendu permet d’avoir accès à des canaux de « timing » gérant en interne les vitesses de déplacements de la plupart des fonctions.

Panneau de connecteurs

Cette gestion de temps va surtout être utile si vous utilisez des temps extrêmement longs ou des consoles gérant difficilement les paramètres de vitesse. Mais la plupart des consoles avec lesquelles va travailler le VLZ, soit de belles grosses consoles actuelles, sont parfaitement capables de gérer une linéarité impeccable pour la plupart des fonctions du projecteur, même sur des temps très longs. Ce mode a tout de même le mérite d’exister et pourra sans doute répondre à une attente lors de conditions bien spécifiques.

L’afficheur est alimenté par une batterie interne permettant la préparation du projecteur sans raccordement secteur. Cette batterie sera rechargée lorsque le projecteur sera alimenté normalement lors de ses phases de fonctionnement. Une barre d’état, montre en permanence l’état de configuration de la machine, ce qui permet de gagner un temps précieux lors de la préparation d’un kit. Plus besoin d’aller fouiller partout souvent pour rien dans les menus pour vérifier la config de la bestiole, elle affiche sous vos yeux son mode de pilotage (16 bits – 54 canaux ou 16 bits enhanced – 61 canaux), son mode de régulation des sources (standard ou studio), un état d’erreur éventuelle, et bien sûr son adresse.

La lumière

Le moins que l’on puisse dire c’est que le flux de cette lyre est au rendez-vous. Nous avons à faire à un projecteur spot extrêmement lumineux proposant un faisceau très propre, fidèle à ce que l’on attend de Vari-Lite en termes de qualité de lumière. Le faisceau est étale et régulier. La lumière est magnifique.
Le zoom est tout à fait convaincant et d’une très belle amplitude. Nous obtenons au faisceau le plus serré 7,3° pour arriver à 52° d’ouverture au maximum. En faisceau serré, et avec l’introduction de l’Iris, on obtient même une concentration convergente c’est-à-dire qu’on dépasse carrément le phénomène du 0° mais avec la focalisation précise. On peut vraiment affirmer que ce faisceau est extrêmement malléable.

Les aspects du faisceau de lumière.

Bien que cet appareil nous soit apparu comme relativement silencieux, il est des applications où il est primordial d’avoir le silence absolu ou presque. Notre VLZ profile peut fonctionner suivant deux modes de refroidissement de sa source led.
Le mode « standard » utilise toute la puissance de la source tandis que le mode « studio » permet d’obtenir un niveau de bruit bien plus bas encore au prix d’environ 20 % de puissance en moins en termes de flux. Dans ce mode, la machine est moins ventilée et la source est préservée par une sollicitation moindre. Ce mode « studio » est activable depuis la console, par le canal de contrôle, directement pendant un show si besoin s’en fait sentir.

Une seule courbe de dimmer, mais totalement linéaire, permet une gradation régulière franche. La courbe de variation que nous présentons en est une démonstration flagrante. Aucun compromis optique n’a été fait sur cette machine en termes de distance de mise au net. Tout est focalisable sur la majorité de la plage du zoom.

Courbe de variation du dimmer de 0 à 100 %

De 0 à 10 % la variation du dimmer reste totalement linéaire

Même les couteaux, qui dans bien des machines ne sont pas focalisables si utilisés en même temps que les gobos, permettent ici d’être joués en même temps tel un effet de volets focalisés sur toutes les projections graphiques dont la lyre est capable. Un vrai plus.

Mesures photométriques

Nous démarrons nos mesures par le derating. Projecteur à pleine puissance, nous mesurons d’éclairement au centre de la cible à froid au démarrage, puis après 30 s de chauffe qui servira de référence à la courbe, et ensuite toutes les 5 minutes jusqu’à stabilisation de la lumière.
L’éclairement se stabilise en 5 mn et ne descend pas en dessous de 6 % ce qui est une excellente performance.

Faisceau serré

Au plus serré, nous mesurons un angle de 7,3°, un éclairement au centre à froid de 50 250 lux et un flux de 16 200 lumens.

Faisceau 20°

A 20° notre mesure de référence, le flux est optimisé. Nous obtenons quasiment 19 000 lumens. Le VLZ est le plus lumineux des spots à leds que nous avons testés chez SoundLightUp

Faisceau large

A 52,6°, le flux se maintient à 18 000 lumens ce qui témoigne de la belle qualité du système optique.


Les gobos et les effets

Le VLZ Profile nous propose toute une gamme de gobos bien étudiés pour le jeu de faisceaux volumétriques mais qui sauront également se montrer très efficaces aux projections graphiques. On pourra remarquer dans le set quelques gobos légendaires sur les projecteurs Vari-Lite comme la rosace de cônes ovalisés, et les stries déchiquetées légèrement déployées en biais. La barre striée, le cône classique ou encore différentes passoires viennent compléter ce kit très polyvalent. Les gobos sont des modèles de 30 mm de taille extérieure.

Gobos fixes

Gobos tournants/indexables

Le focus permet une netteté des effets et gobos sur une grande partie de la plage du zoom. La netteté est tout à fait correcte (et plus encore… Bien des projecteurs auraient à l’envier) même si je ne retrouve pas tout à fait exactement la limpidité optique quasi absolue que j’ai bien en tête et que j’obtenais sur les VL3000 et 3500 (je me souviens d’une artiste qui me faisait remarquer : « on dirait que c’est peint par terre tellement c’est net »). Attention cependant, nos tests sont faits à 5 mètres. Il est probable qu’avec des plus grandes distances, la netteté soit légèrement plus homogène.

Le VLZ dispose de deux filtres Frost dont l’introduction vient adoucir le faisceau. Ils peuvent également se superposer pour créer une troisième densité de Frost. Le mélange des deux ne nous est pas apparu comme apportant un faisceau réellement très différent qu’avec l’unique usage du second Frost le plus intense.
Le prisme est un modèle à trois facettes rotatif, indexable et dont les effets peuvent se montrer linéaires ou saccadés en fonction de l’effet voulu. L’effet « mega-stepping » offre un tremblement qui sera probablement utile à certains éclairagistes.

Les différentes combinaisons de frost.

Le prisme tournant

Lors de la mise en fonction du prisme on perd un petit peu de netteté des gobos vers les bords. Il faudra adapter le focus à un compromis qui nous semblera préférable. La roue d’animation permet de faire défiler dans le faisceau, en continu, des vagues de stries irrégulières et également de les animer de façon linéaire dans un sens ou dans l’autre (ou aussi en mode « mega-stepping).

L’iris est très rapide et vient compléter parfaitement focus et zoom en apportant en même temps l’effet de précision et de sculpture au faisceau. Il est focalisable ultra-fin, également en zoom serré permettant d’obtenir un faisceau convergent ne laissant passer qu’un « fil » de lumière minuscule. La course de son canal est consacrée à toute sa plage de 0 à 100 % d’ouverture. Pour des effets de « pulse » ou autres, il vous faudra les fabriquer depuis un générateur d’effets externe ou un chaser depuis votre console.
Le strobe agit directement depuis l’alimentation de la source et il est donc parfaitement exemplaire. De 7 à 30 % il est classique à différentes vitesses, et au-delà, il propose de nombreux effets « random », qui sont des clignotements aléatoires avec différentes densités d’éclats et d’espacements entre ces éclats.

La Couleur !

La trichromie CMY peut sembler surprenante pour qui n’est pas habitué aux projecteurs Vari-Lite mais elle est dans la tradition de ce que fait la marque depuis longtemps et qui a en grande partie fait son succès.

Trichromie et CTO

Le cyan et le magenta peuvent sembler pâlots et le jaune extrêmement orangé par rapport à ce qu’on connaît des cyan magenta yellow très saturés d’une trichromie primaire habituelle sur des projecteurs asservis. Le mélange se fait cependant très correctement avec de belles teintes si ce n’est une petite réserve de notre part concernant le rouge trichromie qui n’a pas une profondeur absolue et le vert issu du mélange cyan et yellow qui est très chaud ne permettant pas de récupérer un vert neutre et profond type 124 classique.
Cette trichromie répond parfaitement, les mélanges sont limpides sans aucune irrégularité de teinte. C’est extrêmement homogène. La rapidité de déplacement des drapeaux est également au rendez-vous pour des changements immédiats qui permettront des effets de couleurs extrêmement précis et vifs. La fluidité des changements lents est également impeccable, comme on pouvait s’y attendre.

Les trois principaux mélanges de trichromie

La roue de couleurs vient compléter la trichromie de quelques teintes franches et denses dont un magnifique orangé, un congo, et un rouge très profond mais malheureusement, point de vert non plus sur la roue. Sur la version spot, une roue de couleur supplémentaire doit selon toute vraisemblance comporter au moins un beau filtre vert.

Différentes teintes unies et bicolores avec la roue de couleurs.

La roue de couleurs possède un canal de contrôle permettant de définir le mode de travail de celle-ci. Soit en linéaire, soit en « rotocolor », soit en mode « mega-stepping ». Un CTO linéaire est de toute beauté vient compléter la palette des possibilités de colorisation.

Couteaux ! (oui parce que c’est une machine à couteaux !)

La découpe est un instrument de précision parfaitement maîtrisé sur ce projecteur. Les lames se déplacent sans aucune difficulté d’un bord à l’autre du faisceau avec une grande précision et même une très grande rapidité. L’ensemble des couteaux est monté sur un châssis tournant pouvant s’orienter de ± 90°.

Différents aspects de l’utilisation de la découpe.

La versatilité des couteaux ne peut s’effectuer qu’au prix d’un léger espacement entre les lames, et comme la plupart des machines du marché offrant ces possibilités et ces performances, il est difficile d’obtenir un net absolu sur tous les couteaux. C’est un compromis finalement assez léger et qui correspond très objectivement à tout ce que l’on peut attendre sur un projecteur haut de gamme.
Cette découpe est ultra-efficace, j’ai adoré. Elle utilise 18 canaux de contrôle DMX pour son pilotage, chaque motorisation de couteau (deux par lame) étant gérée en 16 bits, ainsi que la rotation de l’ensemble globale. Ultra-clean.

Pan et tilt (oui parce que c’est une lyre aussi !)

Les déplacements de la lyre sont d’une parfaite fluidité à toutes les vitesses. Les déplacements sont francs, précis, et malgré une tête bien pleine, ils sont également très rapides et vifs. C’en est même surprenant pour une machine de cette taille. Le tilt est d’ailleurs particulièrement impressionnant. Sans aller jusqu’aux vitesses qu’on connaît sur de toutes petites machines je crois qu’il existe peu d’appareils de ce gabarit capables d’une vivacité pareille.

Conclusion

Cette machine attaque le marché des grosses et puissantes machines professionnelles à leds spot & découpe et s’avère de toute évidence un projecteur qui va compter tant en télévision qu’en tournée. Elle dispose de sérieux atouts pour s’imposer dans de nombreux cas pour des mises en lumière de haut de gamme.

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