Voir JoeyStarr et Kool Shen la larme à l’œil ou presque, c’est idiot mais ça fait plais’, surtout quand on les entend fort et clair, bien éclairés et dans un AccorHotels Arena qui gronde de plaisir. Nous sommes ressortis avec plein de dB dans la courge et de GB dans nos cartes. Deux pères du Hip-hop fêtant 30 ans de carrière, ça vaut bien deux épisodes non ?

Une partie de l’équipe son de MPM avec de gauche à droite : Franck Chainais FOH, Jeff Leon mix retours, Gilles Greaud assistant FOH, Romuald Metas assistant retours, Typat ingé système, Stéphane Barba chef d’équipe MPM et David Nulli DirTech MPM.
Première belle surprise, la présence de David Nulli dans la place, le dirtech de MPM, la « petite » boîte messine qui monte, un mec qui pense ce qu’il dit et dit ce qu’il pense. Une heure d’interview dans une loge pour découvrir le présent et le futur d’une société qui, le jour de l’interview à la mi-mars 2018, a la bagatelle de 26 tournées sur le gaz. Un focus aussi sur les liaisons numériques Sennheiser D6000 qui commencent à fleurir sur les riders, y compris celui de NTM.
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Si MPM m’était conté
SLU : Ca va fort pour MPM…
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David Nulli : On suit notre chemin, mais c’est vrai qu’on a de très belles tournées tout en ne perdant pas de vue la qualité de travail et de service qu’on souhaite amener. C’est plus compliqué vu le nombre simultané de projets, mais on y arrive.
SLU : C’est tendu en personnel, matos ?
David Nulli : Les deux, surtout en personnel mais on prend sur nous, on fait quelques heures en plus et on absorbe les crêtes. Nous sommes tout de même 47 permanents (au 10 mars 2018 NDR)
SLU : Ils sortent un peu ou sont nécessaires au fonctionnement de la boîte elle-même ?
David Nulli : Non, ils sortent. Je forme des gens très jeunes, y compris à l’issue d’un stage. Si je sens un potentiel, je les embauche. Nos cadres alternent entre dépôt et prestation.
SLU : Est-ce qu’ils s’occupent aussi de la partie commerciale ?
David Nulli : Non que de celle technique, c’est une autre équipe qui gère les clients, cela dit, ils sont un peu commerciaux sans le vouloir, tout comme moi. Cette possibilité d’être au cœur de la prestation les rend infaillibles au dépôt car ils savent de quoi ils parlent. Les kits qui partent sont Plug’n’Play.
Sur des grosses opé comme aujourd’hui, il y a 3 ou 4 permanents qui sont dans la salle. Cela me permet des remontées d’infos très rapides et pas un coup de gaffeur avec écrit HS sur une enceinte. Enfin ces permanents représentent idéalement la société et vont constituer à terme un capital de connaissances essentiel que l’emploi des seuls intermittents, ne permet pas. L’échange en revanche entre permanents et intermittents qu’on emploie malgré tout beaucoup, favorise un enrichissement mutuel.
SLU : Est-ce que vous prévoyez un bureau à Paris…
David Nulli : Déjà on double la taille de notre dépôt à Metz, on n’a plus de place pour bien travailler. Ensuite on finit de constituer nos équipes. On commence à peine à disposer des bonnes personnes dans tous les départements. Quand tout sera fait, on envisagera la suite, inutile de s’éparpiller.
SLU : A quoi est dû le succès actuel de MPM selon toi. Le service ? Un système qui plaît ? Des prix intéressants ? Sans doute un peu des trois j’imagine.
David Nulli : Pour ce qui est des prix, c’est vrai qu’il y a 15 ans où je suis rentré comme stagiaire dans la boîte, ils étaient infaillibles. Il fallait bien pénétrer le marché. Quand j’ai lancé Waveform Audio et que j’ai donc pu voir les devis de divers prestataires, sur des chantiers à 200 k€, ils se tenaient à 1000 balles près donc je ne pense pas que l’argument prix soit primordial dans l’engouement actuel.
SLU : Surtout la profession toute entière a des prix bas, trop bas.
David Nulli : C’est vrai. De notre côté on tente de les remonter lentement pour rémunérer notre qualité de service. Je suis arrivé avec des idées et Marc (Morosini, le PDG de MPM NDR) a suivi, mais cela a un coût. On dispose aussi d’un gros parc Adamson qui est de plus en plus recherché et présent sur les fiches françaises.

Un des six stacks de 3 x E219, ici surplombé par 3 x S10 et une MDC12 coaxiale employée pour déboucher en proximité et qui s’est perdue dans cette forêt canadienne.
SLU : Tu nous donnes une idée ?
David Nulli : On a 160 x E15, 120 x E12, 140 x E219 et E119, 170 x S10, d’autres références plus petites et que je ne peux pas encore annoncer, elles sont en beta test, et environ 300 amplis Lab.Gruppen.
SLU : Pour les lights ?
David Nulli : Le département marche aussi très bien. Renaud par exemple c’était MPM. Mon exigence est la même pour les lumières, même si ce n’est pas encore ma spécialité. On a fait un gros travail sur le câblage et on a trouvé les bonnes personnes. L’ensemble de tous ces points tire l’image de la boîte vers le haut et en partie aussi les prix.
SLU : On est encore loin d’être au niveau par exemple des anglais !
David Nulli : C’est sûr. Quand cela m’est arrivé de compléter mon parc à l’étranger, Angleterre comme États-Unis, j’ai mesuré l’écart avec la France. Le matériel coûte cher et le renouvellement est plus rapide. On ne pourra bientôt plus suivre la tendance française en gardant la même qualité de service. Rien que dans la lumière à chaque tournée il faut de nouvelles références, ce qui est tout à fait compréhensible…mais très onéreux.

Les lumières d’NTM, des grandes marques, des références connues, une utilisation habile de la vidéo et plein de bonnes idées et d’énergie communicative.
SLU : Et rien que pour NTM, vous avez rentré des liaisons D6000 Sennheiser.
David Nulli : Exactement. On avait commencé en janvier avec Ben Rico sur Pagny, Ben qui a été ravi : « prends une photo de toute ma régie parce que je veux la même à vie ! » (rires !) on a donc complété le parc pour NTM. On doit avoir 28 liaisons en tout.
SLU : Le choix de Sennheiser est dû à quoi ?
David Nulli : Les fiches techniques. Le D6000 est très demandé et de plus en plus. J’ai en revanche mis du temps à en rentrer car le prix de location est tellement serré qu’on ne peut plus se faire plaisir et se dire qu’on a un nouveau jouet tout beau, et qu’on le louera, ou pas. Cette époque est révolue.
Mais je ne doutais pas un instant de la qualité du produit en tant que tel. Mon seul problème ce sont les batteries rechargeables car c’est difficile à gérer dans un parc. Heureusement il s’agit d’accus spécifiques, et qui plus est très abordables, j’ai donc pu répercuter le prix sur la loc et la gestion s’avère facile car on a organisé la traçabilité de chaque élément.

Un rack offrant 22 liaisons D6000 Sennheiser, un splitter antenne ASA 3000 et ; clin d’œil tout en bas, un AXT600 Shure plus l’inévitable onduleur APC.
SLU : D’autres points qui t’ont chagriné ?
David Nulli : Il n’y a pas eu de redondance Dante au début, mais avec un switch ou une XLR on s’en sortait facilement. Le Dante on le connait très bien chez MPM où ce protocole est omniprésent pour le transport du signal vers les amplis.
Pense qu’on a commencé à en déployer avec Julien Poirot sur des grosses opérations comme la tournée Indo d’il y a dix ans, c’est dire si c’est fiable. Cela doit faire 3 ans que je n’ai pas basculé mon système en analogique durant un show, en plus maintenant il y a cette redondance.
SLU : Qu’as-tu revendu chez MPM pour te payer ces 24 liaisons Sennheiser ?
David Nulli : (rires) Rien ! Je n’aurais pas pu, tout est dehors. Il doit me rester un UR4D et deux 3732 et encore. On investit quand il le faut et intelligemment. Le D6000 c’est le modèle et la marque qui vont perdurer et vu ce qu’on nous le demande, on a tapé juste.
Le prix est à peine supérieur à d’autres liaisons et on ne le louera pas toujours plus cher, mais c’est le genre de produit qu’on amortira assez rapidement et avec lequel on gagnera notre vie. On a d’autres produits achetés pour des tournées qui une fois rentrés au dépôt ne sortent plus. Enfin le support technique de Sennheiser est très efficace et rapide. Ils sont là.
SLU : Les liaisons numériques vont donc devenir standard chez MPM ?
David Nulli : Oui, c’est un besoin d’ergonomie globale. On a les contrôleurs lab.gruppen en Dante, les consoles en Dante, avoir à présent des récepteurs en Dante va dans la suite logique des choses. Je suis convaincu que dans 5 ans on aura plus de câbles Ethernet que de câbles module. C’est super facile, on maitrise la programmation des switchs et c’est plus rapide à mettre en œuvre. Donc on gagne de l’argent.
SLU : Vous avez aussi du Shure et du Beyer ?
David Nulli : Bien entendu. On a pas mal de Beyer car avec le TG 1000 c’est la marque la plus demandée pour le backline. Sur la tournée de Sanson il y en a aussi sur la voix. On a aussi de l’Axient en Shure mais j’avoue avoir été déçu de l’arrêt brutal de l’UR4D.
SLU : Pour en revenir au Dante, vous avez les nouveaux stages SSL à ce format ?
David Nulli : Non, pas encore. J’y vais avec parcimonie. On a déjà deux 500, une 300 et deux 200 mais SSL reste une nouvelle marque dans notre parc, on l’apprécie beaucoup mais on continue à la découvrir.
Et puis le MADI et le Blacklight marchent très bien donc il n’y a pas d’urgence (sourires). J’ai fait des maj des cartes Dante et de la console, et j’ai compris que la façon de voir les choses chez SSL, n’est pas la plus évidente (rires).
SLU : Comment cela se fait-il que vous ne partagez pas les racks ?
David Nulli : D’abord Franck (Chainais Mix face) et Jeff (Léon Mix retours) ne se connaissaient pas, c’est plus facile à faire quand on a déjà tourné ensemble, et puis il y a des marques ou le partage est limpide et on encourage les techniciens, avec SSL c’est un peu plus complexe et pas assez ergonomique. J’aurais fait des économies d’argent, mais certainement pas de temps. Les questions auraient volé bas !
SLU : Tu ne te dis pas qu’avec le Dante tu as mis tous les œufs dans le même panier ?
David Nulli : Non, on n’est pas prisonnier de ce format. On travaille tout aussi bien en MADI, en Optocore, on a des machines qui convertissent dans tous les sens… Pour la durée de l’investissement, on ne risque pas grand-chose.
Si tu évoques un horizon à dix ans, on sait bien que tout aura changé d’autant que l’AVB marche désormais très bien, mais on a investi lourdement dans un protocole dans lequel on croit. J’en veux pour preuve les 300 PLM dans notre parc qu’on prendra le temps d’amortir.
En plus le câblage ne changera pas beaucoup, l’avenir est au RJ45 et à la fibre, au numérique en somme. Jeff a voulu des Vitalizer, on les lui a fournis dans des serveurs Universal Audio. On essaie de ne plus quitter le numérique pour ne pas abîmer et retarder le son par des cascades de conversions.
SLU : En termes de liaison ears ?
David Nulli : PSM1000. 90% de mes tournées partent en Shure et je suis en cela la demande des techniciens. Là pour la peine, on met vraiment tous les œufs dans le même panier. J’ai aussi un peu de Wysicom sur Indo. Ce n’est pas très simple à configurer mais ça marche et il y a une entrée AES. Dès que je pourrai mettre les mains dessus, je mesurerai et je pourrai voir si on gagne quelque chose.
Laurent Midas m’a aussi parlé de micros Sony. La concurrence n’a jamais fait de mal à personne. Cela étant on m’a dit un jour : « T’as sûrement raison, mais désormais tu es un loueur de matériel et ton avis, on s’en fout ! » (rires, beaucoup !) Et la concurrence entre prestataires est aussi un bien pour le marché car ça tire la qualité et le service vers le haut. Il faut juste que les prix ne baissent pas.
SLU : Pas plus que les cachets des techniciens.
David Nulli : Vers le bas non, mais ils ne progressent pas non plus.
SLU : Puisqu’on parle techniciens, quel est le parcours de Franck Chainais (mix FOX NDR)
David Nulli : Franck a démarré il y a bien longtemps comme assistant de Julien Poirot (Touring support chez DV2 NDR) A la base c’est un très bon musicien qui une grosse culture musicale. Il s’est rapproché de MPM et a tout appris avec nous sans jamais se départir de son sens de la musique. Il a une vraie oreille.
Contrairement à Julien et à moi, il s’est plus rapproché de la console. Il n’empêche qu’il a fait beaucoup de montage, de système, de plateau, de retours. Il n’est vraiment pas là par hasard. Il est conscient de tout ce qui se passe autour de lui techniquement, et c’est une force ! Il mixe General Elektriks et a mixé Charly Winston et c’est très bien qu’il soit avec nous sur NTM Enfin c’est un messin ! (rires).

Le rack orange de drive et mesure de MPM conçu par David où l’on retrouve encore des plaques 1U estampillées WA ! Le LM44, un 2*6 sert surtout de matrice et de convertisseur en Dante, le préampli convertisseur octuple Yamaha AD8HR, sert à la mesure avec les 8 micros qui l’équipent en standard et WinMLS et tout en bas, un PC racké. Pendant le show, c’est SMAART qui prend la relève.
SLU : T’as l’air heureux de ce que tu fais..
David Nulli : Je suis heureux de me lever le matin et j’ai trouvé la bonne structure. Je connaissais MPM depuis très longtemps et au lieu de céder la boîte, Marc a décidé de commencer à passer le relai. Nous sommes rentrés dans le capital avec Hugues Vittone qui est le directeur des tournées et s’occupe du commercial et on forme un très bon binôme où chacun gère sa partie en parfaite harmonie.
Plusieurs personnes qui nous connaissent nous ont dit retrouver chez MPM l’esprit Dispatch des origines et rien ne peut me faire plus plaisir, car j’ai connu cette boîte à mes débuts et je trouvais ça génial. Tout le monde sans exception avait le sourire et aimait son travail.
SLU : Et Waveform Audio ?
David Nulli : On a fermé la société cette année. Elle n’avait plus raison d’être. Contrairement à Intelligence Audio qui a élargi la gamme de ses prestations avec, en plus du système, le mastering des samples de cette tournée, un super boulot, et une vraie position de force dans l’electro, nous étions exclusivement axés sur le système. Quoi qu’il en soit nous sommes ravis de cette aventure avec Julien. On nous en parle encore. Et nos racks orange marqués désormais MPM tournent toujours !
SLU : Tu parles comme un patron de boîte (rires)
David Nulli : Je suis à bonne école et j’apprends tous les jours. Après le son et les lumières, je viens de plonger dans le rig et dans le gros câblage. Ce qui s’est passé au Havre où un mother grill est tombé heureusement sans faire de blessés nous a fait réfléchir sur la question et plus généralement sur notre parc de structure.
SLU : Quand tu as besoin de matériel son ou lumière ponctuellement, comment t’y prends tu ?
David Nulli : Pour la lumière on sous-loue en fonction du type de produit, de son prix et de son potentiel d’intérêt. Sur un besoin par exemple de 200 bécanes, on peut panacher achat et sous-location, et jouer sur un ratio entre les deux. On sous-traite pas mal les automatiques. Il est vrai aussi que le service de certains loueurs de racks est minimaliste et quand le matériel arrive et ne marche pas…
Il faut se servir de ces loueurs avec parcimonie. On préfère s’adresser à des partenaires en qui on a pleinement confiance, qui offrent du service et avec qui on peut discuter au-delà du prix. Pour le son, on trouve très facilement de l’Adamson en France, notamment chez Lagoona ou S-Group, voire Audiolite même si la distance n’aide pas. Pour les scènes il y a Stacco ou Scenium.

Il y a quelques années ce rack était de la bombe. Deux fP3400 un fP6400 Lab.Gruppen et un XTA DP428. Rien n’a changé. Pour pousser les Sides en Y10, y’a pas mieux ! L’intrus est le Lake LM44 !
SLU : Et dans l’autre sens ?
David Nulli : Nous sommes un gros fournisseur de son pour PRG. Une grosse quantité de notre parc est chez eux l’été. Et historiquement nous sommes aussi de gros fournisseurs de son pour EML et comme ces derniers ont été rachetés par PRG… On loue aussi pas mal de matériel en Hollande.
SLU : Comme dit le dicton, le plus beau dépôt est un dépôt vide ! Vous avez donc une offre complète chez MPM.
David Nulli : Oui, son, light, rig et vidéo. Ce dernier département grossit beaucoup en ce moment. L’art consiste à trouver le meilleur équilibre entre le fait de dire parfois non, et celui de regretter des parcs qui ne sortent pas assez. Il ne faut pas non plus que le matériel aille d’un show à l’autre sans un passage par la case dépôt pour un contrôle complet. Il y a une personne qui ne fait que du test d’enceintes, du contrôle des caisses et de la retouche quand nécessaire. On collabore beaucoup aussi avec Didier Golvin (Didier, si tu nous écoutes !) qui du fait de son état d’esprit et de la qualité de son travail, émane ce que j’ai envie de voir sur le terrain.
SLU : Utilisez-vous un progiciel pour vous aider dans la gestion de votre parc ?
David Nulli : Oui, Locasyst. Marc (Morosini PDG) s’en sert depuis longtemps. On cogite aussi sur le bon produit pour tagger le matériel.

Des E219 en montage cardioïde à deux mètres du public. Quand on sait que théoriquement chacun de ces subs peut atteindre un SPL de 144 dB, je vous laisse compter combien chaque stack peut donner à 2 mètres. Heureusement rien de tout cela lors de ce concert !!
SLU : Il y a beaucoup de matériel accroché haut comme d’habitude dans cette salle, mais aussi beaucoup au sol. Pas évident avec le futur décret 102A/118C. Que prépares-tu pour la rentrée ?
David Nulli : Commençons par le commencement. Déjà j’ai acheté de nouveaux sonomètres Amix, ensuite on va réfléchir aux meilleurs emplacements, aux quantités de boîtes et au dialogue à tenir avec nos clients pour leur expliquer ces nouvelles normes. Il va falloir travailler autrement, surtout avec certaines musiques où la norme c’est d’empiler des subs devant la scène. Il va aussi falloir prendre l’habitude de travailler encore plus pour le public qui n’est pas uniquement dans la fosse où se trouve le mixeur.

Un avant-goût de la deuxième partie de notre reportage. Pour les plus observateurs, l’Amix affiche bien 117 dbC ;0)
On dispose chez MPM d’un important parc de subs pouvant être accrochés, des E219 et des E119 avec lesquels il sera possible de fournir la pression nécessaire dans les clous. Indo tourne avec des E119, ils en ont 70 et pareil pour Pagny. C’est intéressant d’avoir des subs pas trop larges et imposants ce qui permet de composer des lignes assez longues pour bien diriger le signal. On se sert aussi du E119 pour monter des petites lignes discrètes à l’avant de la scène, délivrant une pression plus basse mais plus acceptable par le public.
Fin de cette première partie où MPM a été mis à l’honneur. Quelques jours pour recharger vos accus et on attaquera les interviews, excusez du peu, de Franck Chainais le front man, Gilles Gréaud son assistant, Patrick « Typat » Passerel au design et exploitation système & Jeff Leon aux retours. Tout sur NTM à L’AccorHotels Arena.
- Sonorisation & Eclairage : MPM Group
- Système et mastering médias : Intelligence Audio
- Interphonie : Dushow
- Ecrans : Novelty Group
- Vidéo : Skynight
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