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Les Insus, encore Meyer que Téléphone

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Les Insus Dushow et Meyer

A force de voir les vétérans anglo-saxons le faire sans vergogne, nos inoxydables rockers Aubert, Bertignac et Kolinka se sont joints à la fête avec une tournée 2016 maxi jauge et pleine à ras bord de public comme de décibels. Dushow a mis pour l’occasion les petits plats dans les grands retapant une paire de XL4 pour Bob Coke à la face et confiant à Aymeric Sorriaux un GROS système Meyer.
Ambiance détendue et machine à vanner dans les limiteurs, pas évident d’en placer une en régie au Zénith de Toulouse, on se lance pourtant, il y a tellement de matos et de techniciens à faire parler qu’il a beau être 15h30, il est préférable de s’y mettre tout de suite avec une première question toute simple.

Bob Coke

Bob Coke

SLU : Qui a dit, « pour cette tournée je veux du Meyer » ?

Bob Coke (ingé son face avec un lovely american accent to be cut with a knife comme on dirait dans nos contrées NDR)

Bob Coke : “Moi ! A fond.

« On va annuler, c’est trop grand ici ! » (rires !) Richard Kolinka vient de rejoindre la régie par les gradins et avant de saluer tout le monde, se fend de quelques bons délires…

Bob Coke : J’ai écouté du Meyer au Paléo et encore avant lors de la tournée des Black Crowes que j’ai mixée et j’ai énormément aimé la couleur, du coup j’ai demandé un design en Leo et Lyon…

Wilfried Mautret (assistant ingé système) : Et il l’a eu !

L’amitié franco américaine dans toute sa splendeur avec de gauche à droite Bob Coke the front man, Aymeric Sorriaux, the highly skilled tech & system manager et pour finir the machine gun Willlll Mautret

L’amitié franco américaine dans toute sa splendeur avec de gauche à droite Bob Coke the front man, Aymeric Sorriaux, the highly skilled tech & system manager et pour finir the machine gun Willlll Mautret

SLU : Tu nous expliques un peu ce que tu aimes en particulier ?

Bob Coke : L’aigu hi-fi et le bas mid sain et puissant. Le son tu l’as “here” (dans le pif !! NDR). Le cahier des charges pour cette tournée qui s’adresse à un public plus âgé que la moyenne est de délivrer un son puissant mais qui n’agresse pas, et pour ça, le bas médium Meyer est parfait. On a un son puissant, “in your face” et avec un aigu qui garde de la définition sans agressivité. Le management a aussi fait le choix de faire passer le son avant les lights ce qui est rare et de partir avec une déco très épurée, pas d’écran et juste un cyclo.

La grappe de bois de cour avec, de gauche à droite, 6 Leopard agissant en tant qu’infills, 12 Leo terminés par deux Lyon wide en main, 9 subs 1100-LFC en antenne cardioïde pour la projection et enfin tout à droite 10 Lyon pour les outfills.

La grappe de bois de cour avec, de gauche à droite, 6 Leopard agissant en tant qu’infills, 12 Leo terminés par deux Lyon wide en main, 9 subs 1100-LFC en antenne cardioïde pour la projection et enfin tout à droite 10 Lyon pour les outfills.

SLU : Tu avais donc le droit de choisir ce que tu voulais accrocher ?

Bob Coke : Absolument, n’importe quel système, et je peux te dire que je me suis gratté la tête car on a eu des offres de toutes les marques réputées, et de nos jours, tout marche bien ! Comme j’ai choisi Meyer, j’ai eu les premières propositions de design d’Aymeric qui m’ont plu et que nous avons fait valider par la prod.

SLU : Aymeric, tu as fait le choix des subs accrochés et en montage cardioïde, trois ensembles de trois 1100-LFC accrochés serrés.

Aymeric Sorriaux : J’ai fait ce choix pour avoir plus de portée. Ma colonne n’est pas trop longue, d’abord pour ne pas masquer la vue au public dans certaines salles et aussi pour éviter l’antenne qui pince trop le faisceau et laisse la fosse un peu dégarnie.

SLU : Les subs au sol te servent à récupérer un peu d’effet ou bien à compléter ton dispositif en nombre ?

Aymeric Sorriaux : C’était prévu qu’il y en ait mais c’est vrai qu’il y a un tas de plus en bas. Je ne recherche pas spécialement de l’effet de sol car ce n’est pas ce qui sert avec ce type de musique et ce qu’aime Bob, en revanche ça complète bien le dispositif. 

Deux stacks de 1100-LFC toujours en montage cardio surmontés par deux UPQ. Sur le design initial, trois subs en plus auraient dû avoir le vertige et un seul stack rester sur le plancher des vaches.

Deux stacks de 1100-LFC toujours en montage cardio surmontés par deux UPQ. Sur le design initial, trois subs en plus auraient dû avoir le vertige et un seul stack rester sur le plancher des vaches.

SLU : Nous avons donc 30 subs 1100-LFC pour 12 Leo et deux Lyon en bas de ligne. Sacré ratio !

Aymeric Sorriaux : Il n’y a pas que ça. On a bien par côté douze Leo et deux Lyon Wide en principal, mais aussi 10 Lyon pour les outfills et 6 Leopard pour les infills.
L’idée c’est d’avoir du headroom et de la surface de membrane pour être confortable avec de la réserve.
Comme le dit Bob, c’est un système très puissant qui permet beaucoup de choses…

Ce n’est qu’une prédiction, mais la réalité perçue est exactement ce qu’indique ce graphique. Il y en a pour tout le monde où que l’on se place avec inévitablement quelques dB de plus à l’avant.

Ce n’est qu’une prédiction, mais la réalité perçue est exactement ce qu’indique ce graphique. Il y en a pour tout le monde où que l’on se place avec inévitablement quelques dB de plus à l’avant.

Pour l’infra et le grave on est logés à la même enseigne, celle de la régularité.

Pour l’infra et le grave on est logés à la même enseigne, celle de la régularité.

SLU : Comme jouer fort ?

Bob Coke : On est très tenté (rires) !

Wilfried Mautret : D’où ce qui est indiqué près du master, « verboten » prends-le en photo !

Attardez-vous sur la colonne dBA. Que vous soyez à 12 mètres comme à 58 m de distance de la diffusion, il n’y a que 2 dB d’écart.

Attardez-vous sur la colonne dBA. Que vous soyez à 12 mètres comme à 58 m de distance de la diffusion, il n’y a que 2 dB d’écart.

SLU : Et pour les premiers rangs qu’as-tu prévu ?

Aymeric Sorriaux : Des UPQ en near et des UPJ en front. Dans le design initial j’avais prévu des Mina en front et des UPJ en nearfill sur les côtés mais on en a parlé avec Wil (Fried Mautret NDR) durant la prépa et le raccord en phase est bien meilleur comme ça.
Intégrer un délai de compensation sur le main pour raccorder avec le Mina ce n’est quand même pas l’idéal.

SLU : Les amplis guitare sont très sonores. Avez-vous prévu une stratégie pour les spectateurs des premiers rangs ?

Wilfried Mautret : Oui, les fronts sont séparés en 2, les trois de jardin dos aux amplis de Jean-Louis ont un mix spécifique sans gratte et il en va de même pour les trois de cour qui complètent ce que les Vox de Louis envoient.

Qui dit Meyer dit processeurs, ici des Callisto 616 et distribution électrique au pied des enceintes.

Qui dit Meyer dit processeurs, ici des Callisto 616 et distribution électrique au pied des enceintes.

SLU : Comment tu drives ta diffusion ?

Aymeric Sorriaux : Nous avons en tout 104 enceintes avec trois Callisto par côté pour les gérer individuellement sauf les subs du sol qui sont ensemble. En tête il y a un LM44 car Bob est habitué aux plateformes Lake pour égaliser son master.

SLU : Les outils Meyer savent le faire non ?

Wilfried Mautret : Bien sûr, et en plus les Callisto sont synchronisés. Dès que tu fais une modif sur un, elle est répercutée sur les autres.

Les Insus Dushow et Meyer

Il faut bien 110 Ω pour avoir 105 dB ;0)

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