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Nouveau système Coda Audio N-APS

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Trois N-APS fixées sur trois N-SUB, une configuration musclée et couvrant 60° horizontalement et de 60° à 120° verticalement.

CODA Audio a présenté à l’InfoComm 2019 son nouveau système point source à courbure constante N-APS. Décliné de l’APS, ce système combine point source et line array, créant une catégorie de système polyvalent, puissant pour des jauges intermédiaires de moyenne portée.

Ultra compact avec ses 2 voies passives, équipé de deux 6,5” combinés à un moteur à diaphragme annulaire monté en chambre acoustique incurvée de 20° (RDC : Ring Diaphragm Curved), le N-APS ne pèse que 11,2 kg pour 139dB de SPL Max et couvre les fréquences de 60Hz à 20Khz à -6dB.

Il bénéficie en outre des dernières innovations acoustiques développées par CODA Audio :

Le DAC : « Dynamic Air Cooling »

Cette nouvelle technologie brevetée améliore considérablement la dissipation thermique des haut-parleurs : ceux-ci sont intégrés dans des déflecteurs en aluminium dissipant trois fois plus vite la chaleur et permettant ainsi de baisser le seuil de compression thermique et par ce fait, doubler la tenue en puissance et donc les capacités SPL par rapport à un système refroidi de manière conventionnelle.

L’image d’une tête N-APS découpée. On voit très bien les deux pièces en aluminium servant à la fois de support, déflecteur et de radiateur pour dissiper dans le flux d’air des évents, les calories générées par des deux 6,5”.


COUPLERS amovibles

Les coupleurs, demi-guides d’onde et à la fois pièces de mise en phase, donnant 3 ouvertures horizontales symétriques 60°, 90° et 120° et jusqu’à 12 asymétriques en combinant les ouvertures.

La technologie brevetée des couplers CODA Audio a été grandement améliorée.
Ces pièces de mise en phase permettent un couplage acoustique des différents transducteurs afin qu’ils fonctionnent comme une source unique, sans destruction de phase, ce qui permet un front d’onde parfaitement cohérent et uniforme sur le plan horizontal.

Dans le N-APS, ces coupleurs sont magnétiques et génèrent différentes ouvertures (60°, 90°, 120° ou asymétrique). Ils se changent facilement, rapidement et sans outillage. Le N-APS présente également l’avantage d’être linéaire en phase grâce aux presets et filtres FIR intégrés au cœur de nos plateformes LINUS.

Le N-SUB avec le même principe de dissipation thermique via la présence d’une pièce d’aluminium. Autre avantage, cela réduit l’usage du bois et donc le poids de l’enceinte.

Le N-APS s’accompagne du N-SUB pour compléter la réponse du système jusqu’à 30 Hz, un subwoofer à haut rendement équipé d’un 15”. Avec une puissance de 1500 W et un SPL en crête de 139dB et pesant uniquement 28 kg, il bénéficie également de la technologie DAC permettant d’augmenter sa puissance en minimisant la distorsion et la compression thermique.
Le N-SUB est également adapté à une variété d’applications sur les marchés du touring et de l’installation pour lesquelles un sub accrochable de taille compacte, une haute précision et un rendu étendu et percutant du bas du spectre sont nécessaires.

Tout comme l’APS, le N-APS bénéficie du rigging intégré pour l’accroche ou le staking au moyen de nombreux accessoires permettant toutes configurations, ce qui en fait un système extrêmement polyvalent et rentable dans nombre d’utilisations différentes.

Les N-APS et N-SUB sont conçus pour fonctionner exclusivement avec les plateformes CODA Audio LiNUS proposant une solution intégrée pour le suivi, l’amplification, le contrôle à distance et les diagnostics DSP, ceci garantissant performances et protection optimale.

Avec cette gamme unique et très polyvalente, CODA Audio répond a bon nombre de demandes avec une solution technique offrant un excellent rapport poids / taille / performance / budget en ligne avec les besoins des discothèques, théâtres, lieux de culte et à toutes les salles de concert de petite et moyenne jauge.


Pour plus de renseignements sur le site Coda Audio

 


SATIS & Screen4All 2019, 37ème édition en vue

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L’édition 2019 du SATIS se tiendra les 5 et 6 novembre aux Docks de Paris à La Plaine-Saint-Denis.
Retrouvez notre interview vidéo de Stephan Faudeux son directeur où il parle de l’édition 2018 et donne quelques pistes sur celle de 2019.

SLU ayant été partenaire de l’édition 2018 du SATIS, nous avons pu mesurer in situ la satisfaction, le foisonnement d’idées et la fraicheur de ce salon, revenu au premier plan grâce à la ténacité de Stephan Faudeux qui l’a repris avec son équipe et remonté de toutes pièces en le rajeunissant.

Il s’en explique sur cet interview où il parle de l’édition passée et donne quelques pistes sur la prochaine qui se tiendra les 5 et 6 novembre 2019 aux Docks de Paris à La Plaine-Saint-Denis.

Et plus d’informations sur l’édition 2019 du SATIS

 

La collaboration entre Hog et ETC porte ses fruits

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Une nouvelle équipe de développement des pupitres Hog mise en place chez High End travaille en étroite collaboration avec la R&D d’ETC. L’objectif n’est pas de créer une seule surface de contrôle, mais de conserver les deux gammes de produits tout en mutualisant les points forts.

Le Gadget II et ETCnomad sont maintenant compatibles avec le Hog 4 PC

Suivant les versions vous disposez de 2 ou 12 univers qu’il suffit d’affecter aux sorties des DP.

Le premier indicateur de cette collaboration apparaît dans la version 3.12 du logiciel Hog4. Il devient compatible avec le Gadget II et ETCnomad. C’est un dongle et un boîtier USB qui permettent de sortir 2 ou 12 univers sur les versions PC des logiciels Eos Family et Cobalt 4. Le Hog 4 PC initialement prévu pour ne pas gérer plus de 8 univers DMX a donc été modifié. Pour la première version les étudiants disposent d’un tarif spécial de 250 €.

Avec la V3.12 ils possible d’importer ou exporter les librairies en XML.

La principale nouveauté de la version 3.12 est une profonde refonte du “Fixture builder” qui permet de créer les librairies des projecteurs. En plus d’une plus grande facilité pour créer une “Personality”, il est maintenant possible d’exporter la librairie sous un format XML ouvert. Une base de données disponible sur le site High End, permet de partager des librairies et aussi d’avoir une assistance rapide entre opérateurs.

Les types de projecteurs non vérifiés sont repérés par une icône Robot.

On trouve aussi maintenant des librairies non testées par High End. Dans la fenêtre « Fixture Scheduler », les types de “fixtures” non vérifiés sont présentés avec une icône de robot et un avertissement apparaît en bas de la fenêtre lorsque l’on sélectionne un de ces types de projecteurs.
High End Systems recommande de faire un test en connectant les projecteurs en question avant de commencer la programmation d’un spectacle. La plupart des modifications ou des corrections peuvent être réalisées à l’aide du “Fixture Builder”.

C’est dans l’onglet Display du Control Panel que l’on peut maintenant personnaliser la fenêtre Lock.

On trouve également dans cette nouvelle version grâce à l’ajout du protocole « CITP Visualizer Stream » une passerelle directe vers le logiciel Capture sans avoir à installer le driver « Hog Connectivity ».
Cette nouveauté semble être le premier pas d’une collaboration à long terme entre le développeur américain et son homologue suédois. Pour que la liaison fonctionne il faut avoir la version 2019 du logiciel Capture. Il est maintenant également possible de personnaliser l’affichage lorsque l’on active la fonction “Lock” de la console.

Le Prolight+Sound 2019 était aussi l’occasion d’officialiser la disponibilité de la Hog 4 18.

Le Hardware Hog 4 18 est disponible. On remarque aussi la compatibilité de la Hog 4 avec le logiciel Capture.

Utilisateur des consoles wholehog depuis de nombreuses années, j’ai pu apprécier l’investissement d’ETC. Il permet notamment de remettre en avant un pupitre qui a beaucoup fait avancer la programmation des projecteurs motorisés. Le renouveau de Hog ne fait que commencer et l’on devrait, sur les futures éditions du Prolight+Sound, en prendre plein les mirettes !

D’autres informations sur le site High End et sur le site ETC

Deux matinées avec l’Uniline Compact d’APG

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Petit, léger, modulaire et donc malin, l’Uniline Compact d’APG nous a été présenté en long, en large et sur pied lors de deux longues sessions par Maxence Castelain et Grégory Dapsanse dans l’Espace des Arts aux Pavillons-sous-Bois.

l’Espace des Arts aux Pavillons-sous-Bois et plus particulièrement son plateau où par un accord gagnant-gagnant, APG a déployé à demeure une installation servant la salle comme les démos du fabricant.

L’Espace des Arts est une salle de petite jauge qui comme beaucoup d’autres espaces polyvalents pouvant accepter des pièces de théâtre, des projections de cinéma à l’aide d’une toile sur enrouleur, des concerts, des matchs de boxe via un ring rétractable et très «vivant » sous vos pieds, offre une acoustique relativement absorbante dans le haut et un peu curieuse dans le bas qu’il faut savoir domestiquer, puis accepter.

Une vue de la salle avec ses gradins et…sa toile accompagnée par le son cinoche.

Tout ceci pour dire que nous avons écouté un système dans un espace représentatif des salles dans lesquelles il pourra être déployé et pas en plein air. Quoi qu’il en soit encore merci aux équipes de l’Espace des Arts de nous avoir acceptés deux mâtinées complètes. Et fatalement sonores.

La UC206N

Pour celles et ceux ne connaissant pas l’Uniline Compact, il s’agit d’un système trois voies dont deux actives basé sur deux têtes appelées UC206 N pour Narrow à 70° et UC206W pour Wide.
Petit et ne pesant que 19 kg, avec ses deux 6,5” B&C et son ensemble Isotop coaxial composé d’un 5” PHL cachant en son cœur un moteur B&C à gorge de 0,5” il se destine à des jauges intermédiaires.

Une vue en coupe des deux variantes Narrow et Wide autour du même Isotop15, l’unité coaxiale avec son ogive de compression et de mise en forme d’un front d’ondes isophase. Le volume de charge des deux graves change légèrement en faveur du Narrow ce qui n’est pas inintéressant.

Mais il est malin puisqu’il dispose de deux compagnons de jeu, un renfort de grave en 15” aimant lui aussi l’alpinisme et prévu pour être accroché avec ou à ses côtés appelé UC115B et enfin un vrai sub tiré de la gamme Uniline en 18” et appelé UL118B.

Le système à jardin, trois renforts de grave UC115B et six têtes UC206N

Cet ensemble offre un kit qui une fois apprivoisé, lui donne toute sa polyvalence et en augmente fortement son pouvoir de séduction en termes de jauge.
Nous avons pu écouter des UC206 posées sur le nez de scène en tant que point sources, des lignes de six UC206N seules, ces mêmes lignes des 6 mais complétées par 3 UC115B par côté et enfin l’ensemble têtes plus renforts auxquels ont été ajoutés 4 UL118B posés au sol, appelé le mode complet.

Nous avons volontairement aussi joué les têtes et les subs UL118B sans renforts de basses et enfin profité de la liberté offerte par APG pour écouter tout ou partie de ce déploiement à différentes fréquences de coupure, 65, 80 et 110 Hz, une liberté offerte aussi à ses utilisateurs. Le bonheur.

Avant de nous lancer à l’assaut du système tympan au clair, quelques questions pour bien comprendre le positionnement du produit.

SLU : Quelle est la cible visée par l’UC ?

Grégory Dapsanse : D’avoir un seul système pour satisfaire à toutes les applications intérieur ou plein air entre 100 et 3000 personnes. Il y a tout de même une condition qui permette d’atteindre ce but, c’est que l’association d’enceintes conduise à bénéficier d’au moins 5 sections acoustiques reproduisant les bandes de fréquence clé, typiquement infra, grave, bas médium, médium et aigu. L’Uniline Compact en prend en charge 3 et les deux caissons les deux autres.

La très belle directivité verticale non retouchée de l’Isotop15, d’où les artefacts à partir de 15 kHz dûs à la méthode de mesure et pas au procédé lui même.

SLU : Ca paraît peu un seul moteur d’un pouce à gorge 0,5” dans le montage Isotop même s’il ne démarre qu’à 5 kHz…

Grégory Dapsanse : Justement, comme il ne démarre que très haut en fréquence, les besoins en énergie sont beaucoup plus faibles et son rendu bien meilleur.
L’essentiel du travail est exécuté par le 5” qui couvre trois octaves entre 500 et 5 kHz et qui est bien plus efficace qu’un gros dôme dans le bas.
La combinaison avec l’ogive qui le charge et qui permet un couplage non seulement non interférentiel dans l’aigu, mais vectoriel avec +6 dB à chaque doublement du nombre d’enceintes dans la ligne, garantit un gain important.

La très belle directivité verticale non retouchée de l’Isotop15, d’où les artefacts à partir de 15 kHz dûs à la méthode de mesure et pas au procédé lui même.

L’Isotop apporte une très bonne directivité jusqu’à 19 kHz avec un resserrement régulier qui génère un très bon couplage en amplitude et en phase.

Pour résumer, la puissance pour la puissance ne sert pas à grand chose quand elle est gâchée, ce qui n’est pas le cas avec l’Isotop. Un petit moteur dans l’aigu peut ne pas être un handicap si on sait bien l’exploiter.


Nos trois hôtes pour cette démo. De gauche à droite Maxence Castelain, ingénieur support et commercial, Grégory Dapsanse, directeur marketing et développement et enfin Antoine Fourny, stagiaire mesures physiques.

Maxence Castelain : Si on doit vraiment trouver un maillon faible dans la chaîne c’est plutôt le haut-parleur de médium puisqu’il prend toute la bande. Ajouter un second moteur ne serait pas d’une grande utilité.

Grégory Dapsanse : La radiation directe employée dans nombre de line array ne permet pas de lutter efficacement contre les phénomènes atmosphériques au-delà de 80 mètres, dès que tu pavillonnes, la distance critique augmente sensiblement.

SLU : Et les 6,5” sont de vrais graves…

Grégory Dapsanse : 100%. Comme on coupe à partir de 450 Hz, on a demandé à B&C des HP qui bougent et pas des large bande qu’on tirerait un peu artificiellement vers le bas.

Des mots à la démo

Une tête

Cette mise en bouche théorique avalée, on ouvre sur une paire de UC206W en mode infill pour écouter et juger de la capacité de ces têtes à remplacer des point sources dans des petites configurations vocales et c’est Suzanne Vega et l’acapella du légendaire Tom’s diner qui retentit dans la salle avec tout le mordant, la gorge, la clarté et le piqué de cette prise de voix.

La réponse en fréquence mesurée à l’Espace des Arts d’une UC206W et de ses trois presets. Le bas est coupé à 80 Hz. En bleu et flat, le mode array, en vert et avec le haut bien atténué le Fill de proximité et enfin en orange le downfill.

Une des utilisations possibles de l’UC206W perchée au-dessus d’un UC115B

La phase est impeccable, merci le montage coaxial, et on sent nettement la membrane et sa relative douceur et sincérité dans le rendu. La salle en revanche pique un peu dans le bas mid avec un TR court mais dense. Un second extrait, une voix parlée complète l’impression favorable, la partie grave de la voix étant très bien rendue.

Avec un peu de recul et en visant bien (15° verticaux, c’est peu) une paire de UC206W peut très bien sonoriser le discours d’un maire ou toute autre prise de parole avec l’avantage de la portée et surtout de l’intelligibilité dans un lieu de grande taille et réverbérant. En fond de notre salle d’écoute à plus de 30 mètres, on est encore très bien servi.
Quelques notes du joli piano voix Folder d’Archive, font apprécier la musicalité, la personnalité du médium et la belle polaire de l’UC206W. Les 110° sont largement atteints (-6 dB à 105°) avec une sortie très progressive tout en gardant un timbre assez homogène. Le pavillon à directivité constante est une réussite.

Six têtes

On attaque à présent l’écoute des lignes de six UC206N en accroche et pleine bande, les 6,5” étant sollicités jusqu’à 65 Hz. L’équilibre est très satisfaisant avec un niveau de grave appréciable même si le contour s’avère modeste. Ce qui en revanche surprend c’est l’envie d’aller loin du bloc Isotop.
Autant les Wide sont taillées pour la proximité et arrosent avec une certaine « bonhomie » au niveau du médium et du haut médium, autant avec les Narrow on sent que APG joue la carte de la portée avec une projection très intéressante que nous avons déjà pu apprécier aussi en plein air.

6 UC206N en preset array et mesurées à 20 mètres. Elles sont en Full Range.

La salle est parfaitement couverte sans le moindre accident et avec une puissance apparente remarquable ramenée à la taille de la boîte. En salle et pour des musiques et des niveaux normaux, même 6 boîtes font déjà bien l’affaire. On ressent malgré tout le besoin de remplir une octave très importante, la 30-60 Hz, aussi pour rééquilibrer la puissance de la partie médium aigu des UC206N.

Six têtes et trois renforts de grave

L’UC115B aussi à l’aise au sol qu’en accroche grâce à son poids raisonnable de 33 kg.

Le renfort en question est l’UC115B, compact lui aussi et taillé sur mesure pour les Uniline Compact dont il reprend les cotes. Bâti sur une charge passe-bande à double chambre symétrique, il accueille un 15” Eighteen Sound à aimant néodyme et bobine de 4” placé à 45°.

Comme nous le rappelle Maxence Castelain, ce type de montage apporte un gain de l’ordre de 3 dB et réduit la taille du caisson.
Autre avantage, l’effet de compression est raisonnable et comme le volume avant est très ouvert, on dispose d’une bonne attaque dans le haut et d’un gain interessant dans le bas du grave. Ce renfort a été conçu pour travailler efficacement aussi comme sub puisqu’il est tiré à 45 Hz pleine bande.

Une vue de la double chambre du 15”

A l’écoute, ce mode « Extended 1 » dans la littérature APG, donne au système une assise et surtout un net gain en SPL. Les têtes sont raccordées avec les UC115B à 110 Hz en 24 dB/octave.
Leur nombre est important, trois par côté pour 6 têtes, un ratio qui compose soit un gros système full range auquel il manquerait des subs pour gonfler le contour et taquiner l’infra, soit un système complet où une octave 30/60 Hz à haut SPL n’est pas requise. Une configuration standard et très bien placée question prix.

Voici résumé par la mesure et en violet ce qu’offre le couple UC206 et UC115B avec le raccordement placé à 110Hz. Le bas du spectre est largement suffisant pour nombre d’applications avec un point bas de 34 Hz à -6 dB

Chris Jones, sans doute l’artiste le plus utilisé en démo fait vibrer ses cordes et son shaker. Convaincant. Le grave a de la matière bien articulée et l’aigu cette finesse et cette honnêteté que les gros moteurs ont encore du mal à avoir même si avec le temps ils sont parvenus à couvrir 4 octaves… Rien de niveau en revanche sous le soleil, deux sources de grave bien espacées font de belles marguerites.

Six têtes et quatre subs

Avant dernière configuration, nous écoutons les 6 têtes par côté avec 4 vrais subs alignés au pied de la scène, conçus au départ pour l’Uniline, le gros. Il s’agit des UL118B, des boîtes à bave exploitant la même charge passe-bande déjà vue sur le 115 mais cette fois sur un transducteur de 18” accordé et monté de telle sorte à fournir beaucoup d’énergie, essentiellement dans l’infra.

Les quatre UL118B, alignés à plat au pied de la scène et juste mis en phase avec le système.

Pour ce premier essai, le raccordement est placé à 80 Hz. Aucun doute, c’est chatoyant. Entre effet de sol et évidente facilité à délivrer des quantités importantes de bas, le rendu prend des allures très « chaîne hi-fi » avec, c’était prévisible, une répartition plus régulière du bas dans la salle mais aussi un certain manque de dynamique et de définition du grave. Sur un titre comme Your heart is as black as night de Melody Gardot au balai, ça passe crème, mais un vrai gros basse/batt manque un peu d’impact.

Sur le papier, cette association est la plus évidente et celle qui évite le plus de compliquer la phase. Le UL118B est aussi coupé à 80Hz. Il donne son pic d’énergie sur l’octave 30-60 et est encore bien vaillant à 25 Hz.

Ca ne tape pas assez et des membranes de 6,5” et petit nombre et des gros 18” en passe-bande, laissent un trou, certes invisible à la mesure, mais un peu pénalisant en termes de couleur et d’attaque dans nombre de musiques et sans doute pas évident à rattraper à la console.

Six têtes, trois renforts de grave et quatre subs

Nous passons enfin à la configuration fromage ET dessert où l’infra des 18” complète le grave organique des 15” et les têtes rentrent relax dans cette armada de « grandes ondes ». La projection et l’attaque de ces dernières coupées à 110 Hz est limite trop vivace mais pour le reste, on a un équilibre spectral irréprochable.

Une vue de la salle et notamment des rangs de sièges coulissants. On devine au sol les UL118B.

Bien sûr autant de sources de grave se font un peu de concurrence et se bouffent le nez mais cela est valable pour toutes les marques et peut s’optimiser avec le placement, le filtrage et le calage. On ressent malgré tout une forme de plénitude et qualitativement, le tout a de la gueule et sert de façon convaincante quelques sources à très haute dynamique en notre possession.

La courbe verte est la résultante de ce mode dit « complet » avec une coupe à 110 et une seconde à 60 Hz. Forcément le contour grimpe et atteint un confortable 12 dB.

Quelques doutes se font malgré tout sentir dans le choix de 6 boîtes narrow pour une salle aussi petite dont les quatre du haut faiblement incurvées (ouverture verticale de l’UC206N de 15°) offrent beaucoup de SPL au lointain dans le médium et haut médium. Tout cela est l’inconvénient de l’avantage, celui d’avoir une configuration accrochée très polyvalente et idéale pour les démos. Tous les modes ne peuvent être optimisés ne serait-ce que mécaniquement dans une salle loin d’être évidente.

La décroissance entre 2 et 24 mètres au sein de l’Espace des Arts.

Conclusion

Une fois n’est pas coutume, on va faire bref. Derrière son look un peu vieillot l’Uniline Compact cache une conception, des choix acoustiques et des transducteurs de qualité. Mettre trois voies dans une si petite enceinte est une réussite qui amène son lot d’avantages pour bien peu d’inconvénients.
Son rendu associe la patate, la fidélité, la portée et la générosité avec une couleur tonale inédite liée à son médium sur membrane et son faible taux de compression.

12 voies d’amplification italo-britanniques même si les deux marques spécialistes de l’OEM, arborent les couleurs et les références d’APG.

La liberté offerte par APG dans l’association et dans la mise en œuvre des 4 éléments, ses briques système, peut se révéler décisive pour vraiment habiller de son une salle, mais peut aussi être ardue sans conseils. Ca tombe bien, la marque en dispense, et des bons.
Ajoutons la possibilité de choisir sa plateforme d’amplification entre Linea Research et Powersoft, voire ce que vous avez au dépôt en insérant un DSP APG en rack, et vous avez là une solution, française de qualité et très bien placée. Un système à désirer plus qu’à installer par habitude.

Pour plus d’infos sur le site APG

P12, le premier point source coaxial de Nexo

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Nexo P12 et L15.

Vous l’attendiez, le voici : Nexo P12, LE produit standard pour le marché français, le coaxial 12” et moteur 3” aussi à l’aise en wedge qu’en renfort de proximité, mais comme Nexo ne fait jamais rien comme les autres, la directivité est variable et il ajoute un sub L15.

P12 et ses formes douces. Remarquez aussi l’orifice permettant un placement à la verticale et une des Speakon idéalement bien placée.

Dire qu’il s’est fait attendre serait un doux euphémisme tant le marché français mais aussi celui international plébiscite depuis des années ce type d’enceinte extrêmement polyvalente, mais le résultat est bon, très bon même d’autant que ce couteau suisse nous arrive nanti d’un sub en 15” tout aussi puissant et compact.

Est-ce à dire que les vénérables PS vont être gentiment poussées vers le musée serait aller vite en besogne, mais tout dans P12 et L15 respire la qualité, la longévité, la puissance et la résistance. La bataille s’annonce inégale !

Joseph Carcopino

Tout d’abord saluons la modernisation de l’ébénisterie de Plailly avec l’adoption d’un certain nombre de matières et de process nouveaux permettant d’obtenir des formes, une rigidité et une légèreté inédits.
Le bois employé est désormais du bouleau et du peuplier en feuilles de 15 mm et plus précisément : «…du multiplis de peuplier pour les pièces internes de l’enceinte car il est 30% plus léger que celui que nous utilisons habituellement chez Nexo et du bouleau pour l’extérieur, » nous explique Joseph Carcopino, le responsable de la R&D Nexo.

Une configuration parfaite pour batteurs ou DJ.

« Nous disposons désormais de nouveaux moyens pour cintrer le bois afin de lui donner des formes arrondies sans chûtes et sans raccords ce qui limite le nombre d’éléments, de vis et de colle, le tout étant profitable en termes d’absence de résonances et de rendu. »
Outre ses formes et son poids, la P12 inaugure aussi une nouvelle peinture : « 100 fois mieux que la précédente elle résiste aux agressions climatiques mais aussi mécaniques propres à la tournée, aux griffures et bénéficie à plein d’un nouveau procédé de mise en peinture. »

Ensuite Nexo est parvenu à trouver et faire modifier un modèle de transducteur coaxial 12” et bobine 3,5” à forte élongation, aimant néodyme unique pour les deux bobines, et incorporant un dôme de 3”chargé par un guide d’onde à directivité variable via des flanges de dispersion magnétiques pour le spectre médium et aigu. Ce double transducteur accepte 55 Vrms et jusqu’à 150 Vpeak et travaille en passif grâce à un filtre coulé dans de la résine pour garantir sa fiabilité das le temps, ou bien en actif une fois activé ce mode à l’aide d’un switch en face arrière.

P12 sans sa face avant. On voit bien le guide 60×60 noir et en gris le 40×90. Remarquez aussi les deux évents travaillés dont on devine le profil travaillé afin de détendre le flux d’air sortant.

Le SPL Max atteint 138 dB en passif et 140 dB en bi-amplification, un record pour ce type d’enceinte. La réponse en fréquence n’est pas en reste avec 60 à 20 kHz Hz à -6 dB. Cette enceinte est la première à tirer parti de la puissance DSP inédite et embarquée dans le NXAMP4X2mk2. En passif, il est possible de brancher 2 x P12 sur 4X2, toujours 2 x P12 sur le 4X1 mais bridgé et enfin 4 x P12 par patte de 4X4.

La directivité de base est de 60° x 60° mais peut donc être très facilement modifiée à l’aide des flanges de dispersion optionnels symétriques 40° x 90° ou asymétriques 60° ~ 100° x 40° et le guide peut être tourné de sorte à offrir virtuellement toutes les combinaisons possibles.

Denis Baudier, l’homme qui testait les wedges ;0)

Pour lisser encore plus ce procédé, les paramètres du preset changent en fonction de votre choix, cela allant jusqu’à la fréquence de coupure en mode actif ! Cette polyvalence n’impacte pas la solidité de cette enceinte.

La grille, très facilement amovible, a été testée avec Denis Baudier, le directeur commercial de Nexo (humour made in Carcopino), en guise de rockeur aux pieds lourds. Bien entendu la phase de la P12 est compatible avec le reste de la gamme Nexo sauf en mode wedge où la priorité est donnée à la latence.

L15. Ca en fait du bruit 15 pouces qui s’agitent

L15. Une charge passe bande typiquement Nexo et un look un peu S118 couché sur le flanc…

Le sub qui accompagne cette tête est le L15, un tout nouveau modèle qui, par simple comparaison avec le LS600 qui est le compagnon des PS, apporte plus d’impact et plus de SPL grâce à sa charge passe-bande prolongée par deux évents calculés sur ordinateur vers un pavillon offrant une surface rayonnante très importante.

Autre différence, la construction est faite pour la route avec plus de poignées et un fini anti-rayures. Petit avec sa hauteur de 43 cm, sa largeur de 55 cm et sa profondeur de 65, il ne pèse que 34 kg et dispose de points d’accroche latéraux et d’un pas de vis M20 pour y fixer des tubes et surélever par exemple une P12. Comme cette dernière il bénéficie d’une ébénisterie en bouleau et peuplier cintré et de formes arrondies idéales pour la solidité et pour le flux d’air dans les évents.

Une superbe configuration pour faire danser et avoir 6 dB de bas en plus que la tête qui s’affiche en haut des deux L15

Le transducteur de 15” à très grand débattement, aimant néodyme et bobine de 4” qui l’équipe, bénéficie à plein des nouveaux algorithmes du NXAMP4X2mk2.
Appelés Advanced Dynamic Processing, ils optimisent son débattement avec le potentiel en voltage des amplis. Le résultat est un son extrêmement dynamique sans risque mécanique ou thermique.

Comme pour la P12, le L15 est compatible en phase avec le reste de la gamme Nexo sauf en cas d’utilisation sur scène en tant que Side ou drum fill où il dispose d’un preset à très faible latence.

Capable de délivrer une PMax de 139 dB SPL, il offre une plage utile de 40 à 120 Hz à -6 dB et présente une impédance de 4 ohms. Il peut être raccordé par deux sur une patte d’ampli 4X2 et 4X4 et seul sur un 4X1.

Bien entendu de nombreux accessoires rendent l’utilisation de ces deux enceintes encore plus pratique et une version installation est prévue pour les deux références.

Pour plus de renseignements et les fiches techniques à jour et complètes (c’est si rare!) cliquez pour accéder au site Nexo

Texen choisit le SolaFrame 3000

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Le nouveau projecteur SolaFrame 3000 High End Systems a séduit la société de prestation Texen qui vient d’intégrer 12 unités dans son parc de location. A peine livrés, ils sont embarqués dans le kit de nombreuses prestations.
Présenté il y a un an et lancé officiellement en France il y a quelques mois, le SolaFrame 3000, le plus puissant des Spots à couteaux motorisés de la gamme des asservis High End a d’abord séduit des théâtres et Opéra (Bastille, Lyon, Châtelet) à la recherche d’un projecteur ultra-puissant et silencieux.

C’est au tour des prestataires de s’intéresser à ce projecteur, à commencer par François Mondié, dirigeant de la société Texen : « Nous avons réalisé des essais avec d’autres projecteurs de fortes puissances pour comparer leur flux, leur bruit, et la qualité de leurs effets. Et on est clairement sur un projecteur à LED capable de tenir la comparaison avec les projecteurs à lampe HMI les plus puissants. Il assure sur tous les points, le bruit en moins. Pour moi, c’est la machine de tournée qui signe le renouveau de High End ! »

François a décidé d’un premier investissement de 12 machines en version Ultra-Bright, (la plus puissante qui promet 37 000 lumens), réparties entre ses 2 parcs de matériel : Montpellier et Aix-en-Provence. Le prix a également été un argument lors du choix : «on a beau être sur un projecteur LED, le delta de prix n’est pas très important comparé aux projecteurs à lampe à décharge et se rattrape très rapidement par l’économie de lampes.»

Le prestataire enchaîne les opérations avec cette nouvelle référence sur des matchs de l’équipe de handball de Montpellier à la Sud de France Arena, des meetings de boxe et d’autres évènements plus corporate. « Le produit est plébiscité par nos utilisateurs. Les retours sont excellents et nous avons des projets de lieux à équiper comme le Théâtre de la Criée à Marseille qui vient de le choisir. »

Plus d’infos sur le site ETC France et sur le site High End Systems

 

Un énorme système MA Lighting pour l’Eurovision de la chanson 2019

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15 consoles GrandMA2 ont été choisies pour contrôler les 71 061 paramètres des sources lumineuses et projecteurs à LED utilisés pour le Concours Eurovision de la chanson 2019. Cette édition 2019, organisée au Centre des expositions de Tel-Aviv en Israël, offrait de superbes éclairages créés par Ronen Najar et Dakar Azulay.

Photos ©Ralph Larmann

Parmi les 41 pays sélectionnés au départ, vingt-six ont disputé la finale suivie en direct par environ 200 millions de fans dans le monde entier et 7 500 spectateurs dans l’aréna du Hall 2 de l’Expo Center. Plus de 2 500 sources éclairaient la scène principale – désignée par Florian Wieder – l’auditorium et la salle verte où sont captés les émotions et les frissons des délégations lorsqu’elles montent et descendent dans le classement au fur et à mesure de l’attribution des points.

MA a été choisi par plusieurs membres de l’équipe créative et technique coordonnée par Ola Melzig, le responsable de la production du concours, dont Jack Collins, le spécialiste des systèmes d’éclairage et du contrôle de la manifestation, qui a travaillé sur plusieurs éditions du concours Eurovision ces dernières années. La décision reposait sur l’obtention d’un système d’une fiabilité à toute épreuve et le plus souple possible.

Photo : ©Ralph Larmann

« La fonctionnalité multi-utilisateur et la possibilité de contrôler chaque appareil depuis chacune des consoles et de changer le type d’appareil selon les besoins étaient deux gros avantages de l’architecture MA », a déclaré Collins, « de même que de la stabilité générale et les systèmes d’analyse de pannes du réseau ».

Dès que l’installation a été terminée et fonctionnait, la phase de production a commencé, et Collins pouvait voir tous les moniteurs du système GrandMA2 à partir de sa console, lire chaque commande et, si nécessaire, parcourir l’historique, repérer les erreurs et répercuter les informations à l’équipe de programmation.
Les macros constituaient également une partie essentielle du processus d’éclairage pour un spectacle dont les transitions étaient très rapides et avec de nombreux dispositifs compliqués. Cela permettait de modifier instantanément les informations de code temporel, les presets, les vues, les cues de démarrage et de préparation.

Trois GrandMA2 Full Size et une en secours étaient utilisées comme principaux pupitres du spectacle. Il y avait aussi 11 GrandMA2 light (six en action et cinq en secours) sur le réseau d’éclairage, constitué 20 NPU (unité de traitement de réseau), 25 MA 8Port Nodes et deux nodes à 8 ports Swisson, fonctionnant sur 10 alimentations secourues.

Photo : ©Ralph Larmann

Les projecteurs étaient de plusieurs marques, parmi les meilleures, fournis par la société de location danoise Litecom. La production devait également prendre en compte la spectaculaire performance de la reine de la pop Madonna elle-même, dont les exigences en matière d’éclairage créatif étaient supervisées par le concepteur Al Gurdon.

Quatre zones urbaines de gradateurs raccordées par fibre optique fournissaient les données et l’alimentation électrique à l’ensemble de la plate-forme. Trois d’entre elles étaient situées sur un balcon longeant l’un des grands côtés de la salle. Des chemins de câbles avaient été ajoutés au travers d’ouvertures ménagées dans le mur.
La Dimmer City 2 était placée derrière l’immense mur de LED de la scène pour alimenter la matrice d’une capacité totale d’environ 650 projecteurs à l’arrière et sur les côtés de la scène, construite à l’aide du système d’échelles MX de Litecom. Entièrement redondante, l’infrastructure réseau Ethernet comprenait 22 switches Luminex Gigacore16Xt et 12R surveillés de près par Collins à partir de son logiciel PRTG.

Angelo Di Nella (sur une GrandMA2 Full Size) pilotait le pupitre du spectacle et Joshua Cutts contrôlait l’éclairage du public, qui constitue aussi un élément majeur de l’émission, sur une GrandMA2 light. Les découpes étaient prises en charge par Ivan Eftimov sur une autre GrandMA2 light. Toutes fonctionnaient avec des consoles de secours.
La vidéo était mise en œuvre par une autre GrandMA2 light sauvegardée, gérée par Yahav Tenne, tandis que Moti Aroshas s’occupait de la salle verte, sur une GrandMA2 light de plus avec une sauvegarde complète. Dakar disposait d’une GrandMA Full Size avec laquelle il s’assurait que tous les niveaux d’éclairage étaient calibrés pour les caméras… et la console système de Collins était aussi une GrandMA2 light.

Photo : ©Ralph Larmann

Najar, qui n’avait pas de console, a dirigé de manière créative l’éclairage général du spectacle et celui de chaque délégation en collaboration avec tous les opérateurs. Dans l’équipe de programmation il y avait aussi Matti Murray, pupitreur principal, assisté par Chris Bolton.
Cet assortiment éblouissant d’extravagance, de glamour et de musique pop a été produit par Melzig et son équipe pleine de talents. C’est le chanteur néerlandais Duncan Lawrence et sa ballade «Arcade», qui gagné le concours, la première victoire néerlandaise depuis 1975.

D’autres informations sur le site MA Lighting et sur le site Axente

 

Chauvet Professional entre dans la danse du Heiva i Paris

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Pendant tout un mois de l’année, le rythme idyllique de la vie en Polynésie française devient encore plus joyeux lorsque la population locale se rassemble pour Heiva, une célébration riche et colorée des anciennes coutumes polynésiennes.
En mai dernier, comme chaque année, l’esprit de cette fête a fait un bond de 15 706 kilomètres sur deux océans et un continent pour créer une exposition vivante de la culture et de la communauté du Pacifique Sud à Heiva i Paris.

Créé par le chanteur tahitien Ken Carlter, ce festival et concours de danse attirent des visiteurs venus de toute la France, d’Europe, mais aussi du Japon. Cette année, plus de 200 personnes ont participé au concours de danse Heiva, qui constitue le moment fort de l’événement.

Le concepteur lumière David Seligmann-Forest a créé son design lumière avec des projecteurs Chauvet Professional, 12 Maverick MK Pyxis et 8 COLORado Solo Batten, afin d’offrir un cadre visuel immersif à la chorégraphie, bercé par les sons évocateurs de la musique traditionnelle polynésienne.
Ces projecteurs, disposés sur des totems et sur le pont de scène, apportaient un soutien visuel dynamique aux danseurs, tout en créant un environnement propice à la captation.

« J’ai déjà travaillé avec Serena Forgeas-Carlter et Ken Carlter, les organisateurs du festival Heiva i Paris et j’ai partagé leur philosophie de mise en valeur des danseurs dans l’espace scénographique, nous précise David Seligmann-Forest. Quand je commence un projet comme celui-ci, je pense à la façon dont je vais valoriser mon sujet avec la lumière pour le soutenir en tant que star. J’aime les ambiances épurées, mais aussi la plénitude et la richesse. »

Avec le grand nombre de concurrents participant au concours de danse, David Seligmann-Forest a dû relever le défi supplémentaire de créer une solution d’éclairage qui n’était pas seulement « propre et épurée », mais aussi suffisamment variée pour retenir l’attention du public.

« Nous voulions que l’éclairage reste très constant d’un tableau à l’autre pour éviter de favoriser l’un ou l’autre danseur », explique-t-il. « Il était donc essentiel de créer un design qui resterait intéressant à chaque fois sans détourner l’attention du public. Lors d’une compétition de danse, j’attache de l’importance à ce que le kit lumière reste discret. Trop de luminaires nuiraient à la mise en valeur de l’événement, donc, je préfère utiliser des produits compacts et polyvalents. »

Ce qui a rendu le Pyxis adapté à ce projet, c’est sa double fonctionnalité Wash et Beam, sa capacité de pixels mapping et sa combinaison d’une couronne de sources led et d’une source centrale qui permettent de créer des looks uniques programmés par notre pupitreur Samuel Aubron. »

La conception lumière de David Seligmann-Forest s’est parfaitement harmonisée avec les mouvements de chaque danseur, faisant de cet événement un fantastique succès.

Plus d’infos sur le site Chauvet France


Lancement du Hathor Gate ADB au Festival d’Avignon

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Hathor Gate est le nouveau système Hathor pour PC Windows, constitué du logiciel Hathor et d’une interface USB – DMX 512.

Il offre toutes les fonctionnalités du logiciel Hathor, 512 circuits de contrôle et 512 adresses DMX pouvant être réparties sur plusieurs univers, une compatibilité avec les consoles MIDI, Korg Nano-Control, Behringer X-Touch, ainsi que l’Imago.

Il intègre la Licence Wily! et le mode Backup des consoles Liberty, Freedom et Ocean.
L’interface (65 x 65 x 40 mm) alimentée et connectée par le PC via USB. Les 2 ports DMX 512 In & Out, peuvent être paramétrés comme 1 port Out et 1 port In ou 2 ports Out.

ADB sera à Avignon du 3 au 5 juillet 2019, à 2 pas du OFF, au Conservatoire de Musique, pour vous montrer les avantages du logiciel, sa versatilité et son mode de travail familier à la plupart des utilisateurs de pupitres théâtre. Vous retrouverez le confort du glisser-déposer, le clic droit riche en fonctions, ainsi qu’une aide contextuelle totale.

Vous pourrez faire, pendant ces 3 jours, l’acquisition de Hathor Gate sur place au prix spécial de lancement et ADB se chargera même de son installation sur votre PC portable pour que vous puissiez repartir avec un système opérationnel.
L’application Wily! sera activée dans les licences, et pourra être installée si vous êtes muni d’un iPad ou d’un iPhone.

Plus d’infos sur le site ADB

 

Bose Professional adapte son organigramme

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Bose Professional a le plaisir d’annoncer la nomination de Sophie Molitor au poste de Regional Manager EMEA. Philippe Lablanche lui succède en France.

Sophie Molitor sera en charge plus spécifiquement des marchés du Benelux, de la France, de l’Italie et du UK/IRL.

Pour lui succéder en France, a été nommé Philippe Lablanche, précédemment responsable du Sud-Ouest de la France.

Cette réorganisation s’inscrit également dans le cadre de la mise en place d’une structure matricielle EMEA des fonctions support avant-vente, marketing et opérations.

D’autres informations sur le site Bose

Robert Juliat recherche Technico-Commercial H/F

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Ce fabricant français de matériel d’éclairage scénique recrute en CDI au poste de Technico-commercial (H/F) pour la France et l’international.
En France, vous aurez la mission de suivre les partenaires, les clients finaux et les prescripteurs d’une zone géographique définie.
Sur le marché international vous serez amené à effectuer, seul ou en équipe, des démonstrations de leurs dernières solutions.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

Gamme X-Vision de Theatrixx: des convertisseurs vidéo orientés vers le Live. Interview vidéo

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Theatrixx Technologies, société Québécoise de Montréal, en sus de ses activités de distributeur d’équipements techniques dans le domaine des arts de la scène, de l’événementiel et du spectacle, est aussi un fabricant de racks de distribution et de boîtiers convertisseurs vidéo robustes et étudiés pour les contraintes du Touring.

Une belle brochette de convertisseurs vidéo X-Vision de Theatrixx.

C’est plus particulièrement cette gamme que Eric Guertin, Responsable des Ventes Theatrixx, nous présente ici dans le détail lors du dernier salon Satis à Paris.

Fabriquée à 100 % au Canada, cette gamme date en fait de plus de trois ans pour les premiers modèles, et avait d’ailleurs déjà connu dès le départ un succès Mondial (en tout cas sur le continent américain, aussi bien chez les compatriotes de Céline (la chanteuse, pas l’écrivain).
Aux U.S.A., ces dignes représentants de la Belle Province remportèrent même le trophée prestigieux du Best Debuting Product Award au LDI fin 2016. Les vrais débuts dans l’hexagone sous le feu des projecteurs médiatiques de notre profession datent du Satis 2018, toutes ces dates représentant un aboutissement et une évolution intéressants pour cette société volontaire constamment en quête d’innovations utiles dans le domaine du Live, mais aussi de l’installation.

Erik Guertin, Directeur des Ventes Theatrixx.

Theatrixx, fondée en 1999, a connu depuis 20 ans une croissance soutenue et régulière grâce tout d’abord à ses activités de distribution. Ses premières fabrications en propre sont arrivées ensuite dans le domaine de la distribution électrique pour l’industrie du spectacle et de l’événementiel, avec une gamme de valises, racks et panneaux de distribution électriques répondant aux normes CSA et UL, ce qui signifie qu’ils peuvent être utilisés sans problème partout en Amérique du Nord.
Pour l’Europe, les normes étant parfois (voire souvent) différentes, ils ont prudemment attendu d’avoir d’autres produits encore plus universels à proposer, mais tout aussi indispensables, comme par exemple des boîtiers de conversion vidéo de tout poil et tous standards.

Erik Guertin, Directeur des Ventes pour l’Europe, parlant parfaitement français (avec un succulent accent Québécois bien sûr, un régal pour nos oreilles “hexagonales” !), c’était facile pour nous de le lancer sur une présentation complète de sa gamme de convertisseurs vidéo, à l’occasion de la première étape de sa campagne de conquête du marché européen.

Le salon Satis, renaît tel le Phénix, mais en 360° !

La première étape, avant ISE Amsterdam et Prolight+Sound à Francfort, sur des stands gagnant à chaque fois en surface et même en fréquentation, fut donc le salon Satis fin 2018, sur un stand aux couleurs de son distributeur français Dream Team Services.
A l’époque, son dirigeant Jean-Pierre Chapuis, décédé depuis, nous avait accueillis avec son sens de l’accueil et sa bonne humeur, de même que Vincent Ruelle, responsable des ventes de la société.

La gamme X-Vision de onze convertisseurs est passée à deux modèles de plus depuis le salon ISE, et comprend de nombreux points forts communs entre modèles :

  • Solidité et épaisseur (6,35 mm !) du boîtier (on peut tuer un caribou au galop d’un seul lancer, mais en visant bien) ;
  • Du même coup, dissipation thermique très efficace, et par là même absence de bruit de ventilation ;
  • Face magnétique pour pouvoir les installer très rapidement au dos d’un rack ou partout où vous trouverez des endroits métalliques, c’est-à-dire souvent ;
  • Indicateurs à led nombreux et évocateurs des statuts des signaux et de l’appareil ;
  • Point de fixation pour crochet, et encoches pour système de bandeau type Velcro ;
  • Livrés en boîtier rigide Nanuk®.

Nanuk® est par ailleurs une des marques distribuées en France par Dream Team Services, au même titre par exemple que les systèmes de Cueing D-San®.

Cette bonne douzaine de convertisseurs est répartie en trois familles, chacune étant identifiée judicieusement d’un bandeau de couleur différente sur le haut du boîtier :

Série SDI (à chaque fois avec sortie doublée)

  • SDI > HDMI
  • HDMI > SDI
  • HDMI > SDI bi-directionnel
  • SDI Embedder (Audio + HDMI)
  • SDI De-Embedder (Audio + HDMI)
  • Amplificateur de distribution SDI 1:4 (avec re-clocking)
  • Répéteur SDI

Série Fibre

  • SDI > Fibre (support de fibre simple ou multi-mode)
  • Fibre > SDI (support de fibre simple ou multi-mode)

Série HDBT

  • HDMI > HDBT (jusqu’à 4k / 2160p)
  • HDBT > HDMI (jusqu’à 4k / 2160p)

Pour terminer ce tour d’horizon, voici les nouveautés arrivées en début d’année 2019 :

  • Amplificateur de distribution HDMI 1:4 (avec re-clocking)
  • Serveur de streaming H264 pour retransmission directe par Internet (Streaming Direct sur le Web)

Les connecteurs entrée/recopie secteur sont au standard étanche Neutrik type True1, pour permettre une utilisation en extérieur, certes pas en installation permanente ardue type IP65 ou en immersion, mais largement adaptée pour un festival en plein air, une journée sportive, ou autre …
Ils peuvent, de par leurs caractéristiques et conception, supporter néanmoins des conditions d’utilisation extrêmes. Ainsi, aux Championnats de Ski en Finlande en 2017, un certain nombre de ces boîtiers fonctionnèrent non-stop et à des températures nettement négatives, sans broncher (ni éternuer !).

Le rack Motherboard Rack et les versions « en tiroirs » des modules X-Vision, tout cela conçu pour les installations fixes.

Pour des installations permanentes en cars régie ou locaux de brassage vidéo, les mêmes boîtiers existent en format un peu plus fin, avec alimentation DC externe, et se glissent dans un panier 19” type “Motherboard Rack”, prenant leur place rapidement et fermement grâce à des guides magnétiques et des connecteurs rapides garantissant des conversion de signaux sans altération aucune.
Du coup, aussi bien pour ces modèles que les précédents, Theatrixx offre 5 ans de garantie, en passant bien sûr par DreamTeam Services pour les clients français.

Plus d’information sur le site Web de Theatrixx et celui de Dream Team Services.

 

Happy Hours Robe France le 3 juillet à Villepinte

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Le prochain rendez-vous Happy Hours Robe prend une allure de fête autour d’un barbecue géant à Villepinte, avec en démo dans le showroom, le RoboSpot, les nouveaux profile et Wash T1 à et le SilverScan lancés à Prolight+Sound.

Si vous avez une curiosité pour ces produits ou l’envie de partager avec l’équipe un moment convivial avant l’été, rendez-vous à Villepinte dans les locaux de Robe lighting France à partir de 18 h 30. Tous les professionnels de la lumière (concepteurs, prestataires, techniciens…) sont les bienvenus, il suffit de s’inscrire ici.

 

JTSE 2019, démenti de SoundLightUp

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Il a été porté à notre connaissance qu’au cours d’une réunion d’étape très récente, SoundLightUp a été cité comme étant « associé » aux JTSE 2019 en plus du partenaire presse habituel et unique. On dément cette info farfelue et on vous explique pourquoi.

SoundLightUp a posté son premier article le 16 décembre 2011 et passé depuis le million de visiteurs uniques et les trois millions et demi de pages vues.
Rien qu’entre les 6 premiers mois de 2018 et ceux de 2019, notre croissance atteint 50% en visiteurs uniques. Vous pouvez bien entendu vérifier ces chiffres et les télécharger sur le site de l’OJD/ACPM, le seul organisme qui certifie les performances des médias presse et web, du moins ceux sérieux et respectueux de leurs annonceurs et lecteurs.

Forts de cette reconnaissance de la profession, nous avons souhaité devenir partenaires des JTSE afin d’apporter tout notre appui à ce salon français très utile et apprécié, mais sans succès. Il nous a été objecté par ses créateurs notre code APE qui ne serait pas celui d’un organe de presse avec comme corollaire le fait nous ne serions donc pas un magazine. Bref, on n’a pas la carte du Club.

Cela est d’autant plus savoureux que SoundLightUp est écrit en deux langues par des techniciens et des journalistes, possesseurs de la carte d’identité des journalistes, la vraie, et publie 365 jours par an, une moyenne mensuelle de 8 reportages ou bancs d’essais ainsi que 60 news, soit 130 pages de pur contenu rédactionnel original. Ramené au foisonnement «presse à papa» incluant la publicité, cela correspond à 12 numéros de 192 pages. Gratuits.

Nous acceptons donc, sans le cautionner, le choix des Editions AS de se passer de notre présence et de notre travail éditorial autour des JTSE ; quel organisateur sensé refuserait en effet la plus complète couverture média de l’événement pour ses exposants, mais nous refusons catégoriquement que le nom de SoundLightUp ou son travail soient cités ou commentés par les Editions AS.

Nous ne sommes donc pas partenaires des JTSE cette année et pour la 8e fois consécutive. Cela ne nous empêchera pas de faire notre métier de journalistes dans les allées du salon en accompagnant ses exposants dans nos colonnes et nos vidéos, et souhaitons à cette 23e édition un plein succès.

La rédaction de SLU

Pour de plus amples renseignements sur l’OJD/ACPM

 

High End Solaframe 3000, un Spot LED à couteaux solaire

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« Equilibre » est le maître mot pour décrire la machine que nous propose l’americain High-End Systems, représenté en France par sa maison mère, ETC.

Grosse lyre spot à couteaux équipée d’une source de 1000 W de leds, le Sola frame 3000 est le fer de lance de la gamme 3000, qui vient tout juste de voir arriver depuis un mois sa déclinaison spot.

Il annonce des caractéristiques dans la lignée des hauts standards High-End que nous avons toujours connus et a déjà été adopté à l’Opéra Bastille, Opéra de Lyon, le Théâtre du Chatelet et dans le parc de loc du prestataire Texen. Voyons de plus près…

L’appareil

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L’engin en lui-même est assez imposant. Avec ses 48 kg et ses 80 cm de hauteur totale, on a affaire à une grosse machine très riche en fonctions. La construction ne s’éloigne pas des standards du genre, avec une armature alu et acier, et un corps constitué de coques en plastique noir moulées.

Les poignées sur les bras.

Une fine base très compacte reçoit une lyre large et carrée qui encadre la tête profilée dont la large lentille de sortie promet le dégagement d’un flux de lumière considérable.
De grosses poignées rétractables sont positionnées sur chaque bras de la lyre, et deux autres, fixes, moulées avec l’embase, permettent une manipulation facile de la machine.
Un blocage du Pan et du Tilt facilite le positionnement fixe de la tête pour son transport ou opérations de maintenance.

L’intérieur de la tête

Allez, on bloque la tête, on regarde ce qu’il y a dedans.

La boîte à lumière en partie dévoilée.

On accède à l’intérieur de la tête en retirant les deux demi-capots tenus par 4 vis imperdables. Chaque capot est maintenu par une petite élingue dont le mousqueton est recouvert d’un petit habillage en caoutchouc souple qui coulisse.

Tout l’arrière de la tête est occupé par l’imposante boîte à lumière, bardée d’énormes radiateurs, de caloducs qui les traversent, et dont le flux d’air est brassé par deux ventilateurs. Au cœur loge le circuit de leds associées à leur lentille de sortie qui vont modeler le faisceau.

Le module trichromie.

La sortie de la boîte à lumière rencontre 3 modules extractibles sur lesquels sont montés les effets et les couleurs.
Le premier, accueille la trichromie. Elle est constituée de 4 couches de filtres : Cyan, Magenta, Yellow et CTO progressif.
Vient ensuite le module qui comporte les gobos, la roue d’animation, et une roue de couleurs.
Le dernier des trois modules reçoit les couteaux, montés sur un large support rotatif, et l’iris.

Le module couteaux.

Le module effets / gobos.


La partie avant, zoom / focus / prisme et le fameux « defogger » sur la lentille frontale.

En fin de parcours, un espace fixe accueille l’ensemble zoom / focus, autour duquel viennent s’articuler le frost et le prisme. Pour finir, à la lentille de sortie s’attache un ingénieux dispositif appelé « lense défogger » qui permet de la chauffer et de supprimer la condensation interne.
Ce système, activé par défaut à l’allumage de l’appareil, peut être désactivé depuis le menu. Il peut aussi être configuré pour se déclencher dès que vous envoyez une valeur de dimmer. C’est un dispositif ingénieux qui pourrait bien faire école…

La visserie qui retient les modules par des petits ergots coulissants.

Le démontage se fait dans un ordre précis. Pour extraire le module de gobos il faut au préalable retirer celui des couteaux.
Les modules sont maintenus par de petites vis faisant coulisser un petit ergot qui vient bloquer le module dans son emplacement.
Pour extraire le module, il faut également déplier de petites lames de métal recouvertes d’un isolant caoutchouc qui maintient les faisceaux de câbles afin qu’ils ne se baladent pas n’importe-où.


Connectique des modules. On distingue l’une des petites pattes de métal à plier et déplier pour maintenir le faisceau de câbles

Le système peut sembler un peu « roots », mais se révèle efficace, et on imagine qu’il est simple de se procurer ces pièces vissées auprès du SAV si on venait à casser les petites pattes de métal à force de les plier et déplier.
Au final on libère totalement le module en débranchant un connecteur. Certes on a déjà vu des systèmes plus simples pour rendre l’intérieur d’une machine modulaire mais on ne peut pas non plus dire que celui-ci est très compliqué. Il faudra juste faire attention à ce que l’on fait.

Dans les bras et la base

Les capots des bras se démontent facilement via quelques vis. Un côté nous montre comme sur la plupart des projecteurs de ce genre, la motorisation Tilt avec son moteur, sa courroie, et l’arrivée des câbles de mise sous tension, et de l’autre côté, le moteur Pan avec le départ de la courroie jusqu’à l’axe, et le passage du faisceau de câbles vers la tête, ainsi qu’une carte sur laquelle se trouvent les commandes moteur Pan – Tilt.

Les bras ouverts.

Pour ce qui est des bras, les grosses poignées rappelant sensiblement celles des flight-cases, restent fixées à la carcasse « mère » du projecteur, et se positionnent donc devant les capots. Autrement dit, un peu de manipulations seront nécessaires en cas de changement de courroie pour les contourner.

L’afficheur du menu.

La base, remplie des alimentations et de l’électronique qui décode le DMX, reçoit sur deux de ses faces de larges poignées pour manipuler et transporter l’engin.

Et sur les deux autres qui restent, en vis-à-vis, l’afficheur du menu du projecteur, avec son large écran couleur et ses 6 boutons d’accès, et de l’autre côté, le panneau de connecteurs.


Le panneau de connecteurs.

Question connecteurs justement, il y a une embase True1 pour l’alimentation (et le fusible de protection générale juste à côté), les connecteurs XLR5 pour le DMX In et Out et les prises RJ45 pour le ARTnet In et Out. Un port USB permet de mettre à jour le software de la machine.

Sous l’appareil, on trouve les fixations pour les deux Oméga afin d’accrocher le Solaframe dans n’importe quelle position, et un point d’attache pour l’élingue de sécurité.

Au menu de notre Solaframe 3000…

Le menu, comme sait bien le faire High-End, est rempli d’astuces. On peut bien évidemment y choisir l’adresse DMX du SolaFrame, mais également des configurations bien plus avancées.

La machine ouverte.

Une multitude d’infos est disponible. Vous pouvez avoir des données de temps d’utilisation du moteur LED, de la machine, du temps utilisé depuis la dernière mise en marche, les valeurs DMX en cours de réception, des infos sur les capteurs de position… Vous pouvez bien évidemment configurer votre machine suivant moult options disponibles, et si vous êtes un geek, vous serez servi car il y vraiment de quoi vous amuser…

Et (ouf ! nous v’la sauvés !) il y a également une option « reset fixture to factory default settings » qui va vous permettre en une seule manipulation de revenir aux réglages d’usine quand vous aurez tellement personnalisé vos machines que vous vous arracherez les cheveux pour que tout votre parc d’appareil réagisse à l’identique.

Pour choisir le mode DMX, là, on fait dans le simple avec un seul mode de 49 canaux. Merci Mesdames et Messieurs de chez High-End ! C’est bon ça ! Le SolaFrame 3000 peut aussi être géré en ARTnet ou sACN via ses ports RJ45.

High End a tracé deux courbes de dimmer, l’une « standard » (celle que nous avons utilisée pour nos tests) et l’autre « Theatrical ». Il semble que ces courbes soient assez proches l’une de l’autre. La « Theatrical » fait juste preuve d’un peu plus de sècheresse dans les premiers pourcentages.

Courbe de dimmer en mode standard de 0 à 100 %

Courbe de dimmer en mode standard de 0 à 10 %

En mode Theatrical de 0 à 100 %…

… et de 0 à 10 %.

La source LED et le faisceau

Le moteur LED de la Solaframe est un module de 1000 watts délivrant une lumière blanche de 6880K avec un IRC de 72. L’IRC passe à 70 quand on utilise la machine avec son CTO (3000K). Notons qu’un filtre IRC situé sur la roue de couleur, permet d’obtenir un Indice de rendu des couleurs d’environ 90 au prix de quelques lux.

La matrice de leds peut être animée par une série de macros qui donnent des aspects de scintillements linéaires pouvant s’avérer intéressants pour créer des ambiances particulières, comme celles d’anciens systèmes de projection, ou encore des effets organiques. Les segments animés sont verticaux et peuvent donc défiler de gauche à droite dans différentes configurations d’effets.
Sans aller jusqu’à dire que c’est extraordinaire et indispensable, on peut dire que pour la création de certaines textures un peu complexes et animées, si vous avez l’esprit un peu torturé et du temps pour chercher « ZEU EFFECT » qui vous plait, vous pouvez y trouver des choses sympas à faire. C’est une possibilité en plus. Le faisceau généré par ce module de source a un angle variable grâce à son zoom 7,32°-53,22° (mesurés avec faisceau net). Le faisceau est propre, net et très homogène.

Les Mesures

Le derating

La mesure de derating est excellente. Machine allumée à fond, l’éclairement se stabilise en 10 minutes avec une atténuation de seulement 1,93 % autant dire négligeable. Cette machine est particulièrement bien gérée.


Faisceau serré au plus petit net

Au plus serré, faisceau net, l’éclairement atteint 57 000 lux à froid (56 000 après dérating) et conduit à un flux de 17 780 lumens à froid (17 450 après dérating). La courbe d’intensité lumineuse peu marquée au centre annonce une belle homogénéité du faisceau.

Faisceau 20°

Pour un angle de 20°, le Solaframe montre toute sa puissance lumineuse. Le flux grimpe à 33 640 lumens à froid (33 020 lm après derating) et l’éclairement reste à 15 100 lux à froid (14 800 lux après dérating). La courbe d’intensité lumineuse appelle le même commentaire que précédemment.

Faisceau large au plus grand net

Le flux atteint son sommet avec 34 000 lm à froid et l’éclairement égale 2500 lux. La courbe est remarquable de régularité. Cette machine est au niveau des motorisés à lampe les plus performants.

Il est à noter que sur des distances courtes, il est difficile d’obtenir un faisceau joué net en dessous de 20° (je parle bien du faisceau et de son contour, pas de la netteté d’un gobo ou d’une projection). Il faudra une certaine hauteur ou volume pour pouvoir apprécier pleinement la netteté absolue d’un faisceau serré, ou alors il faudra jouer de l’iris.

Ouverture de l’iris jusqu’au zoom maximum.

L’iris est très efficace d’ailleurs. Couplé au zoom de notre Solaframe qui est particulièrement ample, on arrive même à obtenir un faisceau convergent sur plusieurs mètres, c’est à dire avec un faisceau dont le diamètre est inférieur à celui de la sortie de lumière du projecteur !


CMY, roue de couleurs, et CTO

Question couleurs, très sincèrement, ce Solaframe 3000 est vraiment très, très bien. (Je kiffe !) Toutes les couleurs passent admirablement avec un équilibre remarquable. Question trichromie, rien à dire. Les rouges sont intenses et puissants, les verts sont efficaces et lumineux et les mélanges obtenus vraiment beaux et limpides.

Couleurs de bases.

La roue de couleurs apporte quelques teintes franches et va permettre de gagner quelques lux sur certaines couleurs pleines, mais on peut quasiment s’en passer, si ce n’est pour utiliser le filtre IRC (TM30 « CRI correction filter ») qui permet aux directeurs photo exigeants de faire grimper l’IRC du faisceau. En complément de la trichromie, Le CTO progressif est très beau, sa teinte est idéale. J’adore !

Les gobos et les effets

Alors voilà une machine dont les gobos sont particulièrement bien choisis et pour le coup, réellement polyvalents. Le choix est vraiment intéressant et même s’il reprend des grands standards, je me suis amusé comme un petit fou. Les mélanges sont sympas à faire et permettent de donner au faisceau une multitude d’aspects différents.

La roue de gobos tournants.

La roue de gobos fixes.

La présence de la barre sur la roue de gobos tournants et du cône sur celle des gobos fixes n’y est probablement pas pour rien… Et alors, (détail me direz-vous mais que nenni !!!) l’équilibre remarquable de la « densité » des gobos (j’entends par là, la capacité qu’ils ont à laisser plus ou moins passer la lumière) fait qu’ils sont tous utilisables à peu près dans les mêmes conditions de lumière. Ça c’est absolument TOP !

Leur coefficient de transmission est assez semblable et plutôt en tirant la luminosité vers le haut (car c’est bien beau d’avoir des gobos magnifiques, mais si les traits sont infiniment fins et que le tracé laisse passer 5% du flux de lumière, ça ne permet d’utiliser le machin qu’en blanc et dans la pénombre… Je ne parle bien sûr même pas d’y coller un prisme ou de mixer les effets…). Donc sur ce point là aussi c’est un très bel atout car les gobos sont très jolis, ils laissent passer de la lumière, et cette lumière on peut l’utiliser pour faire de l’éclairage. Ça j’aime !

Effets de gobos, gobos mixés, prisme, …

Il y a sept gobos fixes, et sept tournants. De jolis effets de morphing sont tout à fait possibles. Les roues sont proches mais permettent de focaliser précisément l’une ou l’autre. Tous les utilisateurs, qu’ils soient orientés vers des usages de projection pure, ou d’effets volumétriques expressifs, vont y trouver leur bonheur.
Le Solaframe 3000 dispose également d’une roue d’animation qui engage dans le faisceau une rotation de stries courbées. On peut regretter, comme sur la plupart des machines disponibles, qu’elles ne soient disposées qu’à l’horizontale (avec un balayage vertical donc) sans possibilité d’orientation, car c’est avec un positionnement vertical, face au public que cet effet prend à mon avis réellement tout son sens (pour l’avoir utilisé abondamment sur des machines il y a plus de 15 ans permettant le positionnement à volonté !)…
Les effets de gobos (ou sans gobos d’ailleurs) peuvent être joués avec le prisme 3 facettes. Là encore, la lumière que laisse passer les gobos, va permettre d’en exploiter un maximum même dans des conditions de mixages d’effets qui seraient pourtant défavorable au flux. Mais là, c’est vraiment exploitable. Iris, mixages de gobos, etc… Avec le prisme, ça passe ! Et on s’éclate !

Frost oui! Vrai frost !

Le frost remarquable du Solaframe 3000

Le frost du Solaframe 3000 est un de ses points forts et semble correspondre particulièrement à ce que les gens de théâtre en attendent.

Son type et son positionnement dans le chemin optique font qu’il a la diffusion idéale, ni trop forte, ni trop faible, pour flouter des bords de faisceaux et les raccorder dans la douceur.

Autre avantage, il peut être inséré à n’importe quelle ouverture de zoom, sans conflit mécanique interne, et sans anéantir tous les réglages de faisceau.
C’est à ce genre de détails qu’on comprend pourquoi cette machine a été adoptée dès sa sortie par des hauts lieux du théâtre.

Les couteaux du chef

Les couteaux de cet engin sont très efficaces. Précis et vifs, leur focalisation n’est évidemment pas totalement nette sur les 4 lames à fermeture totale, mais rien de catastrophique. En tout cas on est dans la grande moyenne de ce qui se pratique couramment sur ce genre d’appareil haut de gamme.

Usage des couteaux.

La rotation de la frame complète est en tout et pour tout de 90° (45° à partir de sa position médiane). Ca pourrait être un peu plus pour jouer en mode « effet » ou faciliter l’angulation des couteaux dans toutes les positions. Il faudra régler le bon angle en choisissant ses couteaux.

Lyre et déplacements

Les déplacements de la lyre sont souples, amples et assez rapides, tant en Pan qu’en Tilt malgré la taille de la machine. Son amplitude est dans la moyenne de ce qui se fait, soit un site de 540° et un azimut de 265°.
Malgré toute cette mécanique en mouvement, la machine reste particulièrement silencieuse, tant dans ses déplacements que dans l’animation de tous ses moteurs d’ailleurs. Aucune fonction bruyante n’a été décelée.

Voilà une belle grosse machine, dans le haut du panier des projecteurs à LED de type spot / couteaux, qui va séduire par son flux et l’excellence de la plupart de ses fonctions, y compris les gens de théâtre. Une machine tout en équilibre, tant dans ses gammes de couleurs, de gobos et d’effets. Elle présente toutes les qualités pour être à l’aise aussi bien en Rock’n’roll, comédie musicale qu’au théâtre ou à l’Opéra. Une réelle réussite.

On aime :

  • L’équilibre de tout ce que fait la machine
  • La puissance
  • Les couleurs
  • Les effets

On regrette :

  • Le poids

Tableau général

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d&b France vous propose des formations les 16, 17 et 18 juillet

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d&b audiotechnik organise tous les mois en France et en français, des ateliers permettant de se rafraîchir la mémoire ou compléter ses connaissances sur de nombreux sujets, depuis les fondamentaux électroacoustiques jusqu’au réseaux en passant par les outils logiciels.

Ces formations gratuites et dispensées par Mathieu Delquignies, en charge de l’éducation et du support d’application de la marque allemande, se tiendront à Bussy Saint Georges, dans les locaux de B Live Group à partir de 9h30.

Le 16 juillet et durant une journée entière, vous pourrez vous former aux fondamentaux électroacoustiques jusqu’au réseaux audio numériques en passant par les outils logiciels tels que ArrayCalc et R1, NoizCalc ou Soundscape, sans oublier les produits d’installation.

Après cette formation initiale, vous pourrez assister les 17 et 18 juillet et toujours à Bussy Saint-Georges à une formation complète sur la gamme SL.

Pour cela, descendez tout en bas de la page en anglais permettant votre inscription à la date du 16 et cochez l’option « d&b line array workshop ». Le lien est ici.

Les places sont limitées à 12 personnes. Ne tardez pas.

Pour plus de renseignements, contactez Mathieu au +33 1 42 40 11 25 ou écrivez-lui à l’adresse education.france@dbaudio.com


Le Galaxy de Meyer Sound certifié par l’alliance Avnu

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Meyer Sound a annoncé que Galileo Galaxy a été certifié comme étant conforme avec le nouveau protocole déterministe Milan basé sur AVB. Cette certification de l’alliance Avnu garantit l’interopérabilité entre les processeurs Galaxy et des unités d’autres marques.

Cette annonce fait de Galaxy un des tous premiers produits ayant reçu sa certification et représente l’étape finale d’un processus incluant une phase intense de tests effectuée au sein du Laboratoire d’Interopérabilité de l’Université du New Hampshire, une unité externe à l’Alliance Avnu mais choisie par cette dernière.

Cette certification Milan s’étend à toute la gamme Galaxy : Galaxy 816, Galaxy 816-AES et Galaxy 408.

La famille « certifiée » au grand complet !

Annoncé lors d’InfoComm 2018, Milan est le premier protocole de réseau multimédia déterministe, pleinement interopérable et évolutif, basé sur des normes et opérationnel sur le marché de l’audiovisuel pro. C’est un protocole au service des utilisateurs qui offre la garantie que tous les appareils intégrant Milan fonctionneront ensemble avec un niveau optimal de confort, de fiabilité et de fonctionnalité.

Milan a été créé par des sociétés leader et s’appuie sur les avantages techniques des normes ouvertes AVB (Audio Video Bridging), telles que la synchronisation temporelle et la garantie de qualité de service, tout comme la cohabitation sur un même réseau de données de contrôle et de données multimédias.

« Il y a quelques années Meyer Sound s’est jointe à un groupe d’acteurs de tout premier plan de l’univers professionnel de sorte à résoudre un problème commun à tous nos clients, » rappelle John McMahon, le vice président marketing de Meyer.

John McMahon

« Il s’agissait de créer une infrastructure réseau simple à utiliser, extrêmement performante et capable de garantir son évolutivité dans le temps. Travaillant sur une norme ouverte comme le standard AVB de l’IEEE, nous avons développé Milan. »

Galaxy, désormais certifié, est un processeur audio capable de travailler en réseau avec d’autres unités Meyer mais aussi d’opérer en tant que processeur master à la régie face en alimentant des produits d’autres marques, certifiés eux aussi, tels que des processeurs audio, des contrôleurs amplifiés directement, ou au travers de switches certifiés. Galaxy peut aussi se connecter en Milan à des consoles de mélange certifiées, sans l’aide d’aucun convertisseur externe.

« Avec cette certification Galaxy ouvre la voie à ce qui est appelé à devenir un écosystème audiovisuel en réseau, » ajoute John McMahon.
« D’autres produits Meyer sont sur le point d’être certifiés et la liste de constructeurs ayant adopté Milan grossit de jour en jour.
Nous allons assister dans les prochains mois à une adoption encore plus large de la part de l’industrie audio-vidéo. »

Pour plus de renseignements sur le site Meyer Sound et plus encore sur le site Milan

 

L’Opéra de Lyon complète son parc ETC

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L’Opéra de Lyon et ses quelque 700 projecteurs est une salle pilote en termes d’équipement technique, qui a été élue “Meilleure Maison d’Opéra en 2017 par l’International Opera Awards.
Après les découpes Source Four LED ETC, les automatiques SolaFrame High End Systems (l’autre marque de la société ETC) et les consoles Eos, ce sont les gradateurs Sensor 3 qui s’y installent via Scenetec.

L’équipe lumière de l’Opéra de Lyon avec de gauche à droite : Irving Boursier (électricien), Philippe Rebboah (responsable service lumière), Herve Lautissier (électricien), Rudy Parra (électricien), Joël Poncet (électricien), Meryl Gaud (électricien), Herve Favre (chef électricien), François Jamet (chef électricien), Yohann Fourcade (régisseur lumière ballet), Dylan Larcher (électricien), Maxence Ellul (apprenti). Absents lors de la prise de vue : Pierrick Tissot (chef électricien), Jérémy Steunou (électricien).

Au-delà de la qualité de fabrication, ce sont l’ergonomie et les possibilités de ce système de contrôle de puissance qui ont séduit Philippe Rebboah, responsable du service lumière, et son équipe composée de 10 permanents. « On apprécie vraiment l’interface ETC qui a plusieurs atouts comme la détection des pannes en liaison directe avec les gradateurs, la possibilité de switcher entre ligne directe et ligne graduée depuis le logiciel et la sauvegarde de différentes configurations sur lesquelles on peut travailler en off line. »

Au total, près de 800 cellules sont en cours d’installation par la société Scenetec, des modules 3,5 et 10 kW dans des armoires fixes et mobiles réparties sur 3 sites : le gril, la salle et l’amphithéâtre. Avec des modules plus compacts que les précédents, les armoires sont plus fournies et permettent à l’Opéra de gagner en nombre de lignes.

Le pupitre Eos Gio de restitution installé en régie.

Avant de valider ce choix, l’équipe technique de l’Opéra est allée visiter plusieurs lieux équipés des différentes marques en lice pour le projet. Côté ETC, c’est l’Opéra de Genève qui a servi de référent.
« Cette visite a confirmé notre intérêt pour le Sensor 3, poursuit Philippe. L’équipe était unanimement satisfaite de ce produit. »

La pérennité de la marque américaine était un autre critère important : « Il y a une véritable continuité des produits ETC et nous sommes sûr de toujours bénéficier du support technique de cette société. » La fiabilité des produits ETC avait aussi déjà pesé dans la balance 2 ans plus tôt au moment de choisir les nouveaux pupitres.
Au total 5 consoles de la famille Eos équipent le lieu avec 1 Eos Ti que l’équipe place dans la salle en phase de création, 1 Gio en régie pour la restitution, 1 Ion Xe 20 pour l’amphithéâtre et 1 Gio réservée aux tournées du ballet de l’Opéra.

« Nous avons à cette époque déjà sollicité l’avis de l’Opéra de Genève qui utilisait l’Eos. Lors de nos comparatifs, nous avons constaté que l’Eos était la solution la plus complète et avec la meilleure ergonomie pour nos créations. On a pris un sacré risque en changeant de console entre 2 productions.
Le laps de temps était réduit mais tout s’est très bien passé. » L’équipe technique a été formée par ETC afin que cette transition se fasse sans problème. Et même si l’opéra de Lyon est davantage un lieu de création, Philippe savait que le système serait bien reçu lors des accueils car très répandu au sein des compagnies européennes.

Les SolaFrame 2000 accrochés à la face du 4e Balcon encadré des découpes Source Four LED

Deux SolaFrame 3000 High End sont aussi arrivés récemment dans le parc de projecteurs asservis de l’Opéra de Lyon. Choisis pour leur polyvalence, leur puissance lumineuse (High End annonce 37 000 lumens) et leur silence de fonctionnement qui s’impose dans un tel endroit. Cet investissement réalisé auprès de la société Eclalux, succède aux 6 SolaFrame 2000 et 2 SolaFrame 1500 déjà en place.

Le mur de découpes assurant la face.

L’Opéra de Lyon possède aussi 34 Source Four LED dont 8 sont positionnées à la face du 4e balcon aux côtés des SolaFrame 2000, 16 autres se trouvent sur la passerelle P2 et 6 dans le cadre de scène. François Jamet, chef électricien, précise que tous ces projecteurs LED sont positionnés en fixe.

Intégrer de la LED au kit lumière était une évidence pour Philippe, qui y voit un avantage certain en termes de réactivité.
« C’est sûr que quand on doit changer une couleur sur tout notre kit, c’est une opération longue avec les projecteurs traditionnels et leurs gélatines.
La LED nous permet de gagner un gain de temps considérable. On a rentré les découpes Source Four LED il y a 3 ans et nous sommes contents de ce produit. »

L’Opéra de Lyon est assurément un lieu magnifique où la lumière est reine. Jean Nouvel l’a rénové en 1993, le faisant passer à 18 étages après avoir creusé 5 niveaux sous le sol et ajouté 3 étages de verrière sur le toit. L’équipe technique lui fait honneur en modernisant continuellement son parc lumière.

Et d’autres informations sur le site ETC France

La vidéoprojection dans tous ses états Part Three: Mettez de l’optique dans votre moteur! Le nec plus ultra

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Une matrice DMD plafonne en flux lumineux et en luminosité des couleurs saturées.
La solution ? Trois matrices DMD pour une trichromie simultanée, des flux qui s’envolent sans limitation pour les couleurs pures et aussi la fin de notre série sur la vidéoprojection.

La technologie à micro-miroirs, telle que nous l’avons présentée dans notre épisode précédent, est certes séduisante et (relativement) économique, mais elle plafonne en termes de performances, notamment sur deux points : le flux lumineux maximal, limité vers 20 000 lumens ANSI, et la luminosité des couleurs saturées.
Mais en associant trois composants à micro-miroirs dans une trichromie simultanée, les performances d’envolent, avec une large ouverture vers des flux situés entre 50 000 et 100 000 lumens, sans limitation pour les couleurs pures… et également sans limitation de prix ! Cet exposé, qui clôt la série sur la vidéoprojection, se conclura par une synthèse des caractéristiques comparées des technologies actuellement disponibles commercialement.

Anatomie d’un composant DMD, jeu de circuits associés

Le cœur de la partie électronique d’une matrice DMD est constitué d’une mémoire SRAM CMOS. Chaque miroir est associé à deux cellules dont les états sont toujours opposés. La position du miroir est associée à l’état de chaque couple de cellules qui lui correspond, à ce détail près : le miroir ne prend l’état déterminé par ces cellules que sur commande d’une impulsion.
Durant le reste du temps, qui est consacré à la mise à jour éventuelle du contenu de la mémoire (après un petit délai suivant l’apparition de l’impulsion de commande), les miroirs sont verrouillés. Les miroirs peuvent aussi prendre une position « neutre » de repos, dans laquelle ils sont parallèles au substrat. C’est la position lorsque la matrice est hors tension. Des procédures particulières de mobilisation, verrouillage et déverrouillage des miroirs s’effectuent à la mise sous et hors tension.

Figure 1 : Diagramme fonctionnel simplifié d’un composant DMD WQXGA. (Famille DLP9000). On notera les quatre canaux d’accès permettant de charger en parallèle les différentes sections de la matrice de micromiroirs (d’après document Texas Instruments).

La mémoire est accessible par un ou plusieurs bus constitué de liens LVDS. Les données sont chargées sur les fronts montants et sur les fronts descendants de l’horloge (selon le protocole DDR).
Les puces DMD disposent de plusieurs modes d’adressage séquentiel en totalité, par blocs ou de manière totalement aléatoire permettant d’adapter le schéma d’adressage à l’application, en termes de vitesse et de succession des phases de couleurs (cas d’un projecteur à puce unique). Plusieurs canaux permettent également d’effectuer le chargement en parallèle de sections de matrice (voir figure 1).

L’unique fabricant de composants DMD, à savoir l’américain Texas Instruments, propose, autour de ses composants à micro-miroirs, des jeux de circuits intégrés destinés à réaliser les diverses applications. En plus du composant à miroirs, ils comprennent un ou deux contrôleurs (selon la résolution) et un ou plusieurs circuits de gestion des alimentations. Cela, pour les applications à un seul DMD. De plus, ces combinaisons incluent souvent des composants programmables (FPGA et/ou mémoires flash), qui permettent de personnaliser et d’optimiser le système.

Pour les applications à trois DMD, dont nous détaillons ci-après le système optique, la part des composants programmables et non-standards est beaucoup plus importantes, même si on ne s’écarte pas beaucoup de l’écosystème de Texas Instruments. Signalons que la technologie DMD vise également d’autres applications que la projection d’images vidéo, comme les imprimantes, les systèmes de gravure et le contrôle « avancé » de la lumière. Il existe aussi des jeux de circuits et des blocs optiques miniaturisés destinés aux pico-projecteurs.

Le moteur optique trichrome à trois DMD

Compte tenu d’un rapport performance/prix plus favorable, la plus grosse part de marché des projecteurs DLP est détenue par les appareils à une seule matrice (trichromie séquentielle). Néanmoins, il existe aussi, chez un petit nombre de constructeurs très en pointe, des machines à trichromie simultanée (à 3 matrices de micro-miroirs), qui tiennent le haut du pavé en termes de performances (et en termes de prix).
Comme elles n’ont pas à partager le flux de la source en trois ou quatre intervalles de temps dédiés à chacune des primaires (et à l’éventuel quatrième canal de soutien à la luminosité des teintes peu saturées), on peut s’attendre à obtenir de des machines, à source identique, ou au moins à source de puissance électrique identique, un flux au moins trois fois plus important. Ce sont les machines préférées dans le domaine du spectaculaire.

Le moteur optique à 3 matrices DMD est constitué d’un ensemble de prismes de verre massifs, auquel sont fixées les trois matrices, généralement montées sur un petit circuit imprimé, accompagnées d’un circuit intégré contrôleur ou d’un circuit d’interface assurant la communication avec le traitement de signal (Back end).

Figure 2 : schéma d’un moteur optique à 3 DMD. Il est constitué de prismes massifs dont les surfaces sont traitées. On distingue un grand prisme à la fonction de séparateur de faisceaux (PBS, en vert) et un jeu de prismes dont la fonction est de séparer les couleurs (en bleu). Le système est représenté avec les trois matrices dans la position « ON ». Figure 2 : L’histoire ne dit pas où partent les faisceaux réfléchis dans la position « OFF ».

Bien que compact, l’ensemble de prismes se divise en deux blocs fonctionnels : un séparateur de faisceau (PBS) semblable à ceux qu’on trouverait sur un projecteur à une seule matrice (mais sensiblement plus gros) pour injecter la lumière de la source et récupérer le faisceau à projeter.

Et du côté des matrices, un ensemble de prismes collés avec des faces dichroïques, permettant la séparation des couleurs, leur orientation sur chaque matrice de miroirs, la récupération des faisceaux réfléchis par les matrices (dans les états « allumé » et « éteint »), et la recombinaison des faisceaux réfléchis dans l’état « allumé » en un faisceau trichrome vers la partie PBS de l’ensemble.

L’une des principales difficultés de réalisation de cet ensemble optique vient du fait qu’il n’y a pratiquement ni angle droit, ni faces parallèles, il s’agit d’un groupe complexe dont l’apparence est assez biscornue (voir figure 2). Cette figure représente les faisceaux des pixels « allumés ».

Figure 3 : Schéma d’un micromiroir montrant la direction dans laquelle est renvoyée la lumière non utilisée lors de la projection de « nuances de gris ». Il faut éviter que cette lumière participe à l’échauffement des composants critiques et à la dégradation du contraste.

Pour les pixels « éteints », on sait que la lumière est réfléchie dans une direction située à 4 fois l’angle de rotation des micromiroirs relativement au faisceau incident (voir figure 3).
Cela implique deux contraintes : d’une part, il faut évacuer la chaleur portée par ces faisceaux réfléchis dans la position « éteinte », et d’autre part, il faut faire en sorte qu’ils ne parviennent pas, même très partiellement, par diffusion dans le verre ou par réflexion parasite sur l’une quelconque des surfaces des prismes, à sortir par l’objectif de projection, ce qui dégraderait inévitablement la spécification de contraste.

Figure 4 : Orientation de l’axe de rotation des micromiroirs par rapport à l’ensemble de la matrice. La position du miroir (0,0) est indiquée par un repère (point ou pan coupé) sur le boîtier. L’axe de rotation (en vert) est à 45° des côtés du boîtier.

Une des difficultés supplémentaires dans la conception optomécanique et le positionnement géométrique des éléments vient du fait que l’axe de pivotement des micro-miroirs n’est pas parallèle à l’un des côtés du composant, mais disposé à 45° de ceux-ci (voir figure 4). Le placement du composant doit donc en tenir compte et cela renforce encore l’aspect étrange du moteur trichrome.
Dans les machines les plus puissantes destinées aux environnements difficiles et à des positionnements acrobatiques, la réalisation est scellée et blindée sous des carters métalliques étanches.
Toutefois, un refroidissement énergique des composants DMD reste indispensable. En effet, ils sont le siège d’une dissipation thermique qui prend son origine dans (note1) l’activité électrique de l’électronique de commande des miroirs, qui est d’autant plus importante que les fréquences mises en jeu sont élevées (très haute définition, fonctionnement à fréquence image multiple, affichage stéréoscopique…) et la fraction de la puissance lumineuse qui n’est pas réfléchie et est absorbée par la puce.

Note1 : par exemple, dans la feuille de caractéristiques « DLP9000 Family of 0.9 WQXGA Type A DMDs » des composants à micromiroirs de 0,9 pouces de la famille 9000.

Même si celle-ci est faible et même si la lumière perdue (pixels noirs) est dûment évacuée, elle n’est plus négligeable aux flux très élevés de certaines machines. Selon Texas Instruments, elle dépend de la position moyenne des miroirs (certains éléments de calcul sont fournis dans les documents du fabricant ).


Figure 5 : Vue des entrailles d’un projecteur Barco UDX-4K32. Au premier plan, à gauche, le moteur optique à 3 DMD. Rien ne laisse présager de quoi il s’agit, c’est assez informe et aucun rayon de lumière n’en sort. On ne distingue clairement que les durites qui apportent le fluide de refroidissement à chacune des trois matrices. Les deux sources laser-phosphore sont également entièrement blindées et capotées et ne laissent voir aucun élément identifiable.

Figure 6 : Les sources solides (laser) et les blocs scellés à refroidissement par circuit de fluide fermé permettent de faire fonctionner les projecteurs dans toutes les positions comme le montre cet UDX-4K32 de Barco équipé d’un objectif périscopique à courte focale, installé verticalement devant l’écran.

Dans les réalisations scellées les plus performantes, le refroidissement est assuré par circulation de fluide. Le circuit fermé, lui-même refroidi par un important ventilateur judicieusement placé sur une paroi de l’appareil, autorise son installation dans toutes les positions (voir figures 5 et 6).

Exemples et état de l’art des performances

Les projecteurs à trois matrices DMD sont actuellement ceux qui ont les performances les plus élevées sur le marché des appareils de série. En termes de résolution, le 4K natif existe en standard. En termes de flux, on atteint 60 000 lumens (Christie D4KLH60) et même 75 000 lumens (BarcoXDL-4K75) avec des sources laser pur, 40 000 lumens (Barco UDX-W40) et 25 000 lumens avec des sources laser/phosphore (Christie Crimson WU25/HD25) et 43 000-45 000 lumens avec des lampes de 7 kW (Christie Roadie 4K45), 33 000 lumens chez Barco avec une lampe de 6,5 kW (Galaxy 4K-32 HFR) ou 30 000 lumens avec 6 lampes de 450 W (Christie Boxer 30/2K30/4K30).

Les chiffres revendiqués pour le contraste sont de 2 000 (Christie), voire 2 800 typ. (sur certains modèles de Barco), variables selon la méthode et les conditions de mesure utilisées (Barco ne revendique plus que 500 en mesure ANSI), voir la partie « Spécifications relatives à l’image ». La colorimétrie dépend de la qualité de la source et peut exceller, notamment avec des lasers. Les projecteurs DLP adaptés au cinéma peuvent atteindre la norme Bt.2020.
Enfin, chaque matrice étant utilisée à 100% de son temps pour une seule et même image, il est possible de multiplier la fréquence de fonctionnement, permettant ainsi une projection moins fatigante pour le spectateur, même en usage prolongé, la projection d’images en relief avec un seul projecteur, et même la projection de deux images en relief, adressées à des groupes de spectateurs différents (avec des lunettes à commutation active). Bien évidemment, dans ce cas, le flux doit être divisé par deux (une moitié pour chaque œil), et encore par deux (une moitié pour chaque image), mais malgré cela, il en reste assez pour bien des applications.

Les tubes intégrateurs
Nous savons que l’un des défis majeurs de l’optique des vidéoprojecteurs à relais optique consiste à collecteur le maximum de lumière émise par la source et de l’envoyer vers le modulateur optique, avec une uniformité la meilleure possible.
Lorsqu’un dispositif simple à réflecteur et lentille condenseur ne suffit pas pour assurer un compromis acceptable, deux solutions sont couramment mises en œuvre pour faire face à cette problématique d’uniformité : l’optique à facettes, utilisée avec les lampes (voir « Les sources de la vidéoprojection – Les lampes ») et le tube intégrateur qu’on rencontre plus volontiers avec les sources LED/laser et/ou les micro-écrans DMD.

Figure 7 : Le tube intégrateur est un guide de lumière à l’intérieur duquel la lumière se propage en se réfléchissant un nombre de fois variable en fonction de l’angle d’incidence à l’entrée.

Le principe du tube intégrateur (alias integrator rod, homogeneization rod, etc.) consiste à effectuer un mélange des distributions d’intensité sur une fenêtre d’entrée en exploitant les réflexions internes multiples dans un guide de lumière.
Celui-ci peut être constitué, à la manière d’une fibre optique à saut d’indice ou d’une fontaine lumineuse, d’un tube plein en matériau transparent (verre, silice) fonctionnant en réflexion totale (TIR), ou bien d’un tube creux dont les faces internes sont tapissées d’un revêtement réfléchissant (voir figure 7). La section de ce tube rectiligne peut être rectangulaire, mais aussi hexagonale ou octogonale. Certains fabricants de composants optiques s’en sont fait une spécialité.

Figure 8 : Effet d’un tube intégrateur sur une source ponctuelle lumineuse à répartition gaussienne de l’intensité. Les réflexions renvoient la lumière vers l’intérieur du tube en repliant la répartition de l’intensité. Les parties symétriques du diagramme d’intensité s’ajoutent et leurs variations se compensent. La répartition en sortie est donc celle de la fraction de lumière qui se propage directement (sans réflexion), augmentée d’un niveau constant correspondant à la somme des contributions des parties latérales du diagramme.

Si on considère une source ponctuelle placée à l’entrée du tube, dont la répartition d’intensité est non-uniforme (par exemple gaussienne), l’effet des réflexions est de replier cette répartition à l’intérieur du tube.
Comme dans le cas de l’optique à facettes, la répartition résultante est la somme de plusieurs diagrammes de répartition décalés de la largeur du tube, et se trouve donc beaucoup plus uniforme que la répartition d’origine (voir figure 8).

Vu sous un autre angle, quand on regarde vers l’intérieur du tube à sa sortie, l’effet intégrateur est similaire à celui d’un kaléidoscope, les réflexions multiples créant une multitude d’images décalées de la source. Il est clair que la performance d’homogénéisation est d’autant meilleure que le nombre de réflexions sur les faces du tube est élevé.

Figure 9 : Schéma simplifié du système nécessaire à la mise en œuvre d’un tube intégrateur.

Ce nombre dépend de l’angle que fait la lumière incidente avec l’axe du tube et du rapport longueur/largeur du tube.
Pour maximiser ce nombre, il faut que la lumière soit focalisée sur l’entrée du tube, avec une grande ouverture (0,5 à 0,7 sont des valeurs courantes).
Un tube long et mince donnera de meilleurs résultats, mais des contraintes de fabrication limitent le rapport longueur / largeur typiquement à des valeurs de 10 à 15.
La figure 9 montre schématiquement le dispositif de mise en œuvre d’un tube intégrateur.

Comme le montre la figure 8, la partie centrale de la répartition est conservée, mais les parties symétriques de part et d’autre de l’axe, correspondant à un nombre de réflexions identique s’ajoutent, et, du fait de leur symétrie, les variations se compensent et leur contribution est une valeur moyenne qui ne dépend pas de l’angle.
L’uniformité à la sortie du tube est donc uniquement déterminée par la distribution de la lumière qui se propage en trajet direct dans le tube, et elle dépend donc de cette distribution au niveau de la source. Quand la distribution de la luminosité de la source est large et relativement douce, l’homogénéisation fonctionne bien, surtout si le nombre de réflexions est élevé. En revanche, s’il y a d’importantes variations aux faibles angles (par rapport à l’axe optique), le résultat sera plus critique.


Conclusions

Cet épisode ferme notre série sur la vidéoprojection. Le tableau 1 regroupe une synthèse comparative des caractéristiques des différentes technologies de moteurs optiques, avec leurs avantages et inconvénients respectifs. Il y apparaît clairement qu’on peut considérer le LCD comme étant l’entrée de gamme et le DLP à trois matrices comme étant le summum, pratiquement incontournable lorsqu’il s’agit de gros spectacles itinérants, et pour la location/prestation.
Le DLP à une matrice peut constituer un compromis acceptable pour certaines applications comme les salles de conférence de taille moyenne, où un flux compris entre 10 000 et 20 000 lumens peut suffire. Quant au D-ILA/SXRD/LCoS, il reste cantonné dans des niches et semble constituer encore un marché en devenir, avec trop peu d’acteurs, une mauvaise réputation et un positionnement commercial pas forcément très clair, même si c’est la technologie préférée de la NHK, la seule capable de satisfaire simplement ses ambitions dans la très très haute définition (8K et au-delà). Il reste donc de nombreuses pages passionnantes à écrire dans l’avenir.

Tableau 1 : Synthèse des technologies des moteurs optiques de vidéoprojection
Notes : * Selon la technologie de la source lumineuse – ** Dépendant de la méthode de mesure

Glossaire contextuel

Pour en savoir plus : Phase space approach to the use of integrator rods and optical arrays in illumination systems – Denise Rausch, Alois Herkommer, Universität Stuttgart – Adv. Opt. Techn. Vol. 1 (2012) pp.69-78.

Et avec les épisodes précédents :

L’Atabal à Biarritz avec Bellote et JBL

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Il est des salles avec une histoire. Des salles aux alentours un peu disgracieux mais avec une âme et un vrai plaisir à s’y retrouver pour faire la fête. Des lieux où la programmation, et les hommes et femmes qui y travaillent, portent la culture, celle qu’on n’a pas besoin d’expliquer avec des mots importants. L’Atabal à Biarritz en fait partie. D’accord les flaques d’eau sont plus grandes qu’ailleurs, mais le Pays Basque est beau aussi pour ça ;0)

La scène de l’Atabal terminant sa mue américaine et préparant déjà activement l’arrivée du backline de The Herbaliser, le groupe qui a eu les honneurs du nouveau système. Pas de lipfills ou d’infills, l’ouverture de 110° des têtes, une discrète douche de deux A8 depuis le pont central, les sides et plus généralement le son du plateau, règlent la question.

Nous arrivons un beau vendredi de mai. Pluvieux. L’Atabal ne paie pas de mine mais a deux gros avantages. Il joue le jambon (du Kintoa, une merveille) entre la gare SNCF et l’aéroport, l’idéal pour accueillir facilement des artistes.
Une fois à l’intérieur il n’y a qu’à tendre l’oreille pour se repérer. Le rire de Bellote est sonore. L’accueil tout autant. Les A8 sont déjà accrochés, les subs alignés cul contre scène et immobilisés par des cales en bois, les wedges en grand nombre empilés contre un mur et les sides en place tels des gardes suisses mais habillés en noir. Un vrai catalogue JBL. Une ronflette à peine audible rappelle qu’ici la terre est aussi capricieuse que le ciel.

Bellote avec Sabri Bouchfar, régisseur technique de l’Atabal et grand amateur de retours. Mais pas que…

SLU : Comment JBL s’est frayé un chemin jusqu’à l’Atabal ?

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Laurent Delenclos mais pour toujours Bellote (directeur technique audio Freevox) : L’été dernier je suis venu au festival Biarritz en Eté avec des A12 pour habiller la scène 2. Les régisseurs de cette scène n’étaient autres que les membres de l’équipe technique de l’Atabal.
Ils ne connaissaient pas JBL et ont été tellement impressionnés qu’ils m’ont demandé de leur rendre visite dans leur salle car ils prévoyaient de changer de système en 2019. Quand l’appel d’offres est sorti, j’ai répondu avec le A8 qui correspond mieux à leur jauge et reprend la technologie du A12 qu’ils avaient entendue et appréciée.

SLU : Tu leur as fait écouter ?

Bellote : Bien sûr. Même configuration. Deux fois 6 boîtes, arc sub de 8 B18 et cluster central de deux A8, le même modèle. J’ai préféré cette solution pour éviter les infills qui en mettent plein la tête aux gens. La A8 ouvre à 110° et s’y prête parfaitement. Le raccord sera pertinent.

Les six A8 par côté, des têtes qui malgré leur petite taille, tranchent avec les classiques montages en double grave et un moteur en offrant deux graves, quatre médiums à membrane et deux moteurs 2423K, les mêmes équipant la A12. Trois voies sur deux pattes d’ampli.

SLU : Et tu as apporté aussi wedge et sides ?

Bellote : Oui. Des wedges VTX en deux fois 12” et deux fois 10” (ils ont pris les deux fois 12”) et des sides de la série SRX 835 en trois vois actives et filtrage FIR. Wedges M22 comme sides ont la même phase acoustique que la série VTX. La phase et la scène ensemble s’aiment plus !

La moitié des wedges M22 de l’Atabal et tout au fond à droite la régie sur deux niveaux, l’éclairagiste disposant d’un pratos.

SLU : Ils en ont pris une palette de wedges…

Bellote : Douze M22 et un sub B18 pour les batteurs. La scène est assez grande ramenée à la surface tout debout de la salle. Ils peuvent désormais accueillir sereinement des groupes avec beaucoup de monde. Et ils ont enfin pris le même SRX 835 pour le bar, pour des petites animations. Il y a déjà de quoi faire du son avec ! (rires)

SLU : Est-ce que tout le monde a disposé d’une formation ?

Bellote : Absolument. Le matériel est arrivé lundi, moi mardi où j’ai tout testé au déballage et ensuite on a monté ensemble, un montage au ralenti qui a servi aussi de formation à l’exploitation en tant que prestataire. Mercredi et jeudi on a fait deux jours d’informatique autour de l’exploitation électronique du système, presets, amplis, réseau et quelques rappels d’acoustique et notions de base des line array. J’ai aussi volontairement câblé et commis des grosses erreurs pour qu’ils s’endurcissent et sachent les repérer plus facilement.

Une moitié des sides avec le SRX818SP, un sub 18” amplifié portant une SRX835P, une enceinte encore une fois maligne et très accessible. Bi amplifiée, trois voies et disposant du moteur annulaire maison pour l’aigu, gage de cohérence avec les wedges qui en disposent aussi. Un système amplifié et intégrant HiQnet pour garder l’œil et la main dessus. Derrière on aperçoit les amplis d’une partie du système et des wedges.

Aujourd’hui vendredi, stage pratique avec le premier groupe qui jouera dès ce soir sur le A8 (sourire). C’est important d’écouter un vrai mix et surtout du live car les musiques sur disque, on en a écouté beaucoup tout au long de la semaine, mais cela n’a pas grand-chose à voir avec ce qui sort d’une scène comme l’Atabal.

SLU : Tu as de quoi atteindre le décret en termes de pression ?

Bellote : Largement même si ce n’est pas forcément le but. L’avantage c’est de pouvoir jouer à un niveau élevé sans être agressif. Il faudra d’ailleurs faire attention car on ne se rend pas forcément compte que ça joue fort.

Ce qu’il y a de bien c’est que le choix du A8 est un choix du cœur et des oreilles de l’équipe tout entière de l’Atabal et que dans la foulée, EventLive Biarritz a acheté deux fois dix A8 et douze subs B18 ce qui leur permettra le cas échéant de se constituer deux petits systèmes ou un gros, et si besoin, de compléter le système de l’Atabal.

C’est d’ailleurs EventLive qui a gagné l’appel d’offres. Quoi qu’il en soit je passe toujours du temps, deux jours au moins, avec les clients de systèmes comme le VTX et souvent je m’arrange pour les accompagner lors de la première prestation.

SLU : Comment as-tu calé ?

Bellote : J’ai gardé les abaques habituels : une droite de 30 à 100 Hz. De 100 à 1 kHz, une décroissance constante sur 12 points et ensuite tout droit.

Tout est dit ou presque. Le contour, la phase, la linéarité, la réponse en fréquence très large…

…et la couverture à 1 kHz est plus que bonne. Bon, OK, une sortie de secours à jardin et un dérouleur incendie à cour ont quelques dB de moins…


SLU : Nous sommes mi-mai, ce n’est pas banal comme période pour installer du matériel, vous avez fait comment ?

Bellote : Nous avions du stock, et une semaine a été dégagée pour qu’on puisse intervenir. C’est vrai que c’est assez inhabituel de renouveler sa technique en pleine saison, mais c’est le choix de l’Atabal et comme on avait tout en boutique (gros clin d’œil) car Arnaud est joueur (Leschemelle, PDG de Freevox), on les a accompagnés. Ca leur permet aussi de négocier les groupes pour la nouvelle saison en insistant sur le nouveau système.

Nous avons partagé quelques instants avec François Maton, le boss de la salle, son âme musicale et l’homme ayant mené l’Atabal vers son succès actuel, afin de mieux connaître son parcours, la structure elle-même et enfin les raisons du choix de JBL.

Bellote et François Maton

SLU : Comment est structuré ce complexe ?

François Maton : La salle appartient à l’agglomération qui l’a créée en 2005 et la gestion a été déléguée à la ville de Biarritz. Nous fonctionnons donc sous le statut d’EPIC (établissement public industriel et commercial).

SLU : Comment es-tu arrivé ici ?

François Maton : J’ai postulé (rires) Je suis originaire de la région mais j’ai d’abord effectué une prépa HEC puis j’ai intégré une école de management et marketing où j’ai suivi un cursus à moitié à l’école et l’autre moitié en milieu associatif. J’ai choisi pour cela une asso de concert à Marseille.
J’ai fait une année de césure en maison de disques chez BMG ce qui m’a permis d’affiner mes choix et de partir à fond sur le live. Je suis pour cela revenu à Biarritz et jusqu’à 2009 j’ai travaillé dans l’organisation de concerts en milieu associatif et pour vivre j’ai bossé pendant deux ans dans une banque (sourires) pour enfin effectuer pas mal de petites missions pour la ville et la communauté de commune jusqu’à janvier 2012 où j’ai été embauché ici.

SLU : Il faut dire que tu as un profil rêvé. Tu as donc effectué deux fois 3 ans et…

François Maton : J’ai été embauché en CDI (rires) !

L’Atabal K-FE, bien plus qu’un surplus de recette, du plaisir signé Jean-François Ampo.

SLU : Quel style de programmation fais-tu ?

François Maton : Essentiellement de l’anglais pour pouvoir séduire à la fois le public français mais aussi celui espagnol. Nous sommes à quelques kilomètres de la frontière. Nous sommes aussi spécialisés dans les musiques extrêmes. Ca nous plaît et il y a une vraie appétence pour ce style musical.

Les visages crépusculaires des portables, ici celui de François…

SLU : Financièrement comment fonctionnez-vous ?

François Maton : On a le Label SMAC avec une subvention annuelle de fonctionnement de la ville de Biarritz, du département, de la région et de l’état. Cela représente 40 % de nos frais de fonctionnement. Les 60 % autres proviennent de nos recettes : la billetterie, bar, école de musique, studios de répétition et partenariats divers.
En 6 ans on a doublé note budget et l’Atabal est passé de 25 dates par an à presque 100 aujourd’hui. Notre saison va du 1er septembre au 30 juillet. On joue aussi la carte de la contre programmation en évitant les samedis où notre public de musiques actuelles, en majorité les 30-50 ans, sort avec sa famille.

SLU : Et pour avoir certains artistes de qualité il faut aussi s’adapter…

François Maton : C’est exact, on ne peut pas faire les difficiles sur les dates (sourires)

La refonte de la diffusion

SLU : Comment avez-vous financé le remplacement complet de la diffusion ?

François Maton : Par un emprunt sur 10 ans. L’investissement est lourd mais cela nous donne une totale autonomie technique. Aujourd’hui on peut accueillir avec le meilleur confort et qualité à l’Atabal, ou bien en dehors pour donner sa chance à un petit groupe avec les SRX ou enfin se déplacer dans une plus grande salle de 4 000 places pour certains groupes à très fort potentiel en prenant notre matériel et en louant un complément. Nos coûts de fonctionnement sont optimisés.

Sabri Bouchfar et…

…Mathieu Garcia tous deux régisseurs techniques et sondiers !


SLU : Et pourquoi cette refonte totale ?

François Maton : C’est simple. Notre matériel était obsolète et qualitativement insuffisant.

Sabri Bouchfar (Régisseur technique) : On n’a jamais eu de refus lors du booking des groupes, mais quand le mixeur voyait et écoutait notre ancien système, le nombre insuffisant de têtes et surtout les subs d’un autre temps, il nous en faisait la remarque. 4 têtes par côté…

Un arc sub dans toute sa splendeur, ouvrant à 70° et représenté ici à 50 Hz avec trois niveaux de plaisir pour le public : agglutiné aux crashs, faisant la fête en milieu de salle, ou buvant un coup dans le fond. Le mixeur reste bien servi.

SLU : Ca ne couple pas des tonnes!

Sabri Bouchfar : Oui, on avait un bas assez étrange où il fallait vite faire la police : « Tu limites… Laisse respirer un peu le système… » Certains le faisaient bien, d’autres moins bien.

SLU : Comment se sont passés la partie définition du cahier des charges et l’achat ?

François Maton : Sabri a rédigé un design théorique qu’il estimait être pertinent après avoir fait un diagnostic des manques du système précédent. Il en a tiré un appel d’offres dans lequel il a demandé un design à chaque marque. Nous avons reçu 10 dossiers. 10 marques différentes portées par 10 prestataires locaux. Après analyse des offres, les 5 premiers ont effectué un essai en grandeur nature et nous avons effectué notre choix.

Le mixeur de The Herbaliser en pleine balance quitte la Pro2 pour s’approcher (satisfait) de la diff et des subs protégés par des crashs

SLU : Locaux jusqu’où ?

François Maton : Raisonnablement, je pense à Bordeaux, Montauban…

SLU : (on l’interrompt) ohh ça sent le Dominique Maurel !

François Maton : C’est lui ! En cas de problème il nous fallait un prestataire capable d’être là assez rapidement et d’opérer si nécessaire, un complément avec le même matériel.

SLU : Des grosses différences de prix ?

François Maton : Oui. On a été assez interloqué au début. Sur une base 100, ça allait de 60 à 100. Une fois effectuée une première passe, cette fourchette s’est resserrée entre 75 et 100. Je pense que certaines marques n’ont pas compris que nous ne voulions pas les modèles d’entrée de gamme ou en nombre insuffisant mais bien ceux permettant de travailler et d’accueillir dans des bonnes conditions les groupes. Le prix avait son importance mais quand on amortit sur 10 ans aux taux actuels, on peut se permettre d’avoir le bon produit, même s’il est un peu plus cher.

SLU : Les tests sont importants ?

François Maton : Ah oui, ils ont été très parlants. Heureusement qu’on est passé par cette phase. Notre design théorique était plutôt bon et pourtant certaines marques sont arrivées avec 4 boîtes par côté.

Une partie de l’équipe de l’Atabal ou bien y travaillant. De gauche à droite Fabrice Darlas, éclairagiste intermittent aussi adorable que talentueux, François Maton, le Boss, Mathieu Garcia, Régisseur technique, Sabri Bouchfar Régisseur technique et Didier Lavignasse, Régisseur studio et voltigeur plateau quand il faut, bref, des gens tristes et n’aimant pas leur métier ;0)

SLU : Comment s’est passée cette phase de test ?

François Maton : Les mêmes 6 personnes ont écouté exactement les mêmes albums durant une pleine journée avec chaque système et chacun d’entre eux a été soumis au live via un concert, certes d’un groupe différent, mais très révélateur. On a réussi à écouter chaque marque sur un style musical où on avait des doutes.
Tout le monde a eu un super test. Bien sûr il y a de la déception chez ceux qui n’ont pas été pris, mais nous sommes certains de notre choix. Nous n’avions pas le droit de nous tromper, on partait pour 10 ou 15 ans et c’est en grande partie notre argent, l’argent de la salle qui était en jeu.

EventLive Group, plus qu’un intégrateur

Max Leroux

Impossible de ne pas interroger aussi Max, Maxime Leroux, le responsable commercial d’EventLive Group à Biarritz, l’intégrateur du système de l’Atabal et aussi l’heureux propriétaire d’un parc de A8.

SLU : Pourquoi Group ?

Maxime Leroux : Parce que nous avons EventLive Biarritz, Mixlive64 et bientôt une troisième entité en Nouvelle Aquitaine. Nous sommes des prestataires techniques pour le spectacle vivant, conférences, événementiel et on fournit du son, de la lumière et de la vidéo avec de l’écran LED plein jour et du gros VP Christie.

SLU : EventLive Group existe depuis quand ?

Maxime Leroux : 2015, je suis associé avec David Lafourcade. Je viens du côté DJ et je suis devenu le commercial de la société alors que lui est très technique.

SLU : Comment en es-tu venu à choisir JBL ?

Maxime Leroux : Par Freevox. Ils nous ont toujours suivis et aidés et c’est un des premiers distributeurs à nous avoir fait confiance au lancement de la société. On en intègre pas mal et on achète aussi beaucoup de lumière. L’année dernière, ils nous ont bien accompagnés lors du festival Biarritz en Eté. C’est une belle collaboration entre eux et nous et l’on se renvoie toujours l’ascenseur. Laurent (Bellote) est un type adorable, j’ai complètement confiance en lui et il n’est que de bon conseil.

Une répartition extrêmement homogène avec à peine plus de SPL en champ proche qu’au lointain. En cyan à 4 kHz et en jaune à 8 kHz. La balance tonale est parfaite.

SLU : Tu es heureux de ton choix avec le A8 ?

Maxime Leroux : Bien sûr, ça marche très bien et quand j’ai accueilli Sébastien Roblin d’Intelligence Audio (Seb..si tu nous écoutes !) à Biarritz en Eté avec des A12, il a été bluffé. Cela m’a mis en confiance d’autant que ça y est, j’ai les premières fiches techniques où figure le nom JBL. Je n’en ai pas eu 50, mais ça commence.

La Midas Pro2 aux mains des The Herbaliser. Il est possible de la remplacer par la CL5 des retours facilement puisque les sources passent par un patch analogique.

SLU : Tu as une autre marque audio dans ton parc

Maxime Leroux : Oui que je garde car c’est pratique pour de l’événementiel et les wedges sont efficaces, et je ne peux pas tout changer. Enfin c’est bien de pouvoir proposer deux marques.

SLU : Mais tu ne distribues que JBL…

Maxime Leroux : Absolument. J’ai déjà installé des clubs sur la côte avec cette marque et outre le A8, j’ai aussi d’autres références en parc comme les PRX et SRX.

Parole, parole, parole… dB SPL, dBA, dBC !

Nous écoutons quelques titres peu ou pas masterisés de Sheffield Lab avec notamment un mix direct sur du ½ pouce et 30 ips de George Massenburg et on savoure ce système. Le contour est pile poil comme le rendu d’ensemble.

Les quelques points pris sur le gauche/droite, notamment pour calmer le raccord dans un grave vraiment en forme !

Les deux têtes au centre, de la présence sans semer la zizanie dans le bas.

Le VTX-A est tout sauf l’idée qu’on se fait du son « américain. » On est dans un univers hi-fi. Dès les niveaux les plus bas, l’équilibre et la dynamique sont présents. A 80 dBA on savoure déjà du vrai son, complet et qui ne varie absolument pas à 90. Au-delà, l’impact physique apporte sa dîme et construit le rendu live tel qu’on l’aime pour son côté viscéral et événementiel, sans pour autant faire mal.
Une vraie réussite. Il sera possible de mixer absolument tout dans les A, y compris du classique et surtout le métal et autres musiques qui font la réputation de l’Atabal. Bellote a taillé ce qui est gênant et a livré un système capable de caresser comme de déboîter.

Comme le dit si bien Flux, 102 et pas un de plus !

Le soir même, The Herbaliser, le groupe anglais qui inaugure le nouveau système, le fait avec un mixeur qui l’est tout autant.
Les cuivres et les scratchs du DJ attaquent comme il faut et l’arc sub complète idéalement le bas sans abîmer la patate des 8” ce qui nous permet de retrouver le son « sooo british » et donc fort, assez sale et avec les basses oubliées dans la semie. Cela prouve encore une fois qu’un système ne fait pas le son, il le reproduit.

The Herbaliser devant un public nombreux et ravi.

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